WASHINGTON ET TEL-AVIV quittent l’Unesco, accusée d’être « anti-israélienne

Washington et Israël ont annoncé, jeudi, se retirer de l’Unesco, reprochant à l’organisation onusienne son parti pris anti-israélien. Ils dénoncent notamment l’admission de l’Autorité palestinienne parmi ses États membres.

C’est un coup rude pour l’institution. Les États-Unis ont décidé, jeudi 12 octobre, de quitter l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), accusant l’institution d’être « anti-israélienne ». L’État hébreu a affirmé, quelques heures plus tard, avoir décidé de suivre l’exemple américain.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a ainsi « donné pour instruction au ministère des Affaires étrangères de préparer le retrait d’Israël de l’organisation, parallèlement aux États-Unis », selon un communiqué de son bureau. « L’Unesco est devenue le théâtre de l’absurde où l’on déforme l’histoire au lieu de la préserver », a-t-il ajouté.

Après l’annonce du retrait américain, l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, Danny Danon, avait salué cette décision comme le début d’une « nouvelle ère ». « Nous entrons dans une nouvelle ère aux Nations unies : celle où, quand on pratique la discrimination contre Israël, il faut en payer le prix », avait-il dit dans un communiqué fustigeant « les résolutions absurdes et honteuses adoptées par cette organisation contre Israël ».

UNE DECISION « REGRETTEE » PAR L’UNESCO

Le retrait des États-Unis ne sera effectif qu’à compter du 31 décembre 2018, et Washington compte conserver un statut d’observateur, ajoute le communiqué du département d’État. Les intentions d’Israël en la matière ne sont pas encore connues.

Avant d’être informée de la décision israélienne, la directrice générale de l’organisation, Irina Bokova, a dit « regretter profondément » la décision des États-Unis. « L’universalité est essentielle à la mission de l’Unesco pour construire la paix et la sécurité internationales face à la haine et à la violence, par la défense des droits de l’homme et de la dignité humaine », a-t-elle souligné dans un communiqué.

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