“Seules deux personnes n’ont toujours pas été localisées” mais “il est peu probable que nous retrouvions d’autres corps”, a déclaré José Ballesta à la télévision publique, sur la base des informations communiquées par les pompiers.
Selon le maire, cinq personnes étaient encore portées disparues dimanche soir mais trois ont depuis été localisées lundi matin saines et sauves. Un porte-parole de la police, Diego Seral, a toutefois indiqué un peu plus tôt lundi qu’il fallait rester “très prudents” et qu’il n’excluait pas “malheureusement que d’autres morts soient retrouvés” dans la discothèque. Selon ce porte-parole, seuls 3 des 13 morts ont pour le moment pu être identifiés grâce à leurs empreintes digitales. L’identification des autres va nécessiter un “processus plus complexe” avec des tests ADN, a-t-il précisé.
Circonstances floues
Les circonstances de cet incendie qui s’est déclaré dimanche vers six heures du matin sont encore floues. L’enquête est rendue difficile par la chaleur et le risque d’effondrement dans la discothèque, les pompiers ayant demandé à la police scientifique d’attendre “au moins 48 heures” avant de pouvoir rentrer à l’intérieur, a précisé le porte-parole de la police.
Cet incendie particulièrement meurtrier a provoqué l’émoi en Espagne, le roi Felipe VI ayant notamment exprimé sa “douleur et sa consternation” après “cette journée tragique à Murcie”. Le maire de la ville a décrété trois jours de deuil. En 1990, 43 personnes avaient péri dans l’incendie d’une discothèque à Saragosse, dans le nord-est de l’Espagne.