La nuit a encore été difficile pour les habitants de Kiev. Après une période d’accalmie, les sirènes ont retenti au-dessus de la capitale pour le troisième jour consécutif. Plusieurs explosions ainsi que le son des drones de fabrication iranienne Shahed ont été entendus dans le centre-ville. Ici, on les appelle les « mopeds » (les scooters) parce que le bruit est assez similaire.
« Vingt drones Shahed ont été détruits, tous ceux qui volaient ont été abattus. Deux missiles de croisière Kalibr ont aussi été détruits », a déclaré le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne Youriï Ignat, qui précise qu’ils ont été abattus « principalement dans la région de Kiev ». La défense aérienne en a détruit une douzaine au-dessus de la ville.
En tombant, les débris créent des dommages, des incendies. Ils peuvent aussi tuer des gens. Les autorités ont annoncé que plusieurs personnes avaient été blessées dans la chute de débris de ces engins sur plusieurs quartiers de la capitale. Un corps sans vie a aussi été découvert dans l’incendie d’un bâtiment résidentiel mais sans lien avec les frappes, a rapporté le maire de Kiev, Vitali Kitschko sur Telegram, contrairement à ce qui avait été annoncé initialement. Une centaine de pompiers ont été mobilisés.
Les tergiversations de l’Otan ont du mal à passer
Pour l’heure, aucun signe que ces attaques sur les infrastructures civiles vont cesser, au lendemain de la fin du sommet de l’Otan organisé à Vilnius, bien qu’elles soient contraires au droit international et aux lois et coutumes de la guerre.
Les trois quarts des Ukrainiens ont déjà perdu un membre de leur famille ou un proche depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie l’an dernier, chacun connaît un ou plusieurs soldats en train de se battre sur le front. Alors le manque de précision sur le calendrier de l’accession de l’Ukraine à l’Otan a du mal à passer dans l’opinion. Si les Ukrainiens sont très conscients et très reconnaissants pour les livraisons d’armes qui sont annoncées pour les garanties de sécurité, ils ont aussi le sentiment de payer depuis des années en vies humaines le prix de cette guerre.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a de son côté averti que les avions de combat F-16 livrés aux Ukrainiens seraient assimilés par Moscou à une menace nucléaire occidentale. « Nous allons considérer le seul fait que les forces armées ukrainiennes aient de tels systèmes comme une menace de la part de l’Occident dans le domaine du nucléaire », a-t-il à cet égard déclaré dans un entretien avec le journal en ligne Lenta.ru. « La Russie ne peut ignorer la capacité de ces appareils à transporter des charges nucléaires », a martelé le chef de la diplomatie russe, assurant que Moscou en avait informé les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France.
« Vingt drones Shahed ont été détruits, tous ceux qui volaient ont été abattus. Deux missiles de croisière Kalibr ont aussi été détruits », a déclaré le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne Youriï Ignat, qui précise qu’ils ont été abattus « principalement dans la région de Kiev ». La défense aérienne en a détruit une douzaine au-dessus de la ville.
En tombant, les débris créent des dommages, des incendies. Ils peuvent aussi tuer des gens. Les autorités ont annoncé que plusieurs personnes avaient été blessées dans la chute de débris de ces engins sur plusieurs quartiers de la capitale. Un corps sans vie a aussi été découvert dans l’incendie d’un bâtiment résidentiel mais sans lien avec les frappes, a rapporté le maire de Kiev, Vitali Kitschko sur Telegram, contrairement à ce qui avait été annoncé initialement. Une centaine de pompiers ont été mobilisés.
Les tergiversations de l’Otan ont du mal à passer
Pour l’heure, aucun signe que ces attaques sur les infrastructures civiles vont cesser, au lendemain de la fin du sommet de l’Otan organisé à Vilnius, bien qu’elles soient contraires au droit international et aux lois et coutumes de la guerre.
Les trois quarts des Ukrainiens ont déjà perdu un membre de leur famille ou un proche depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie l’an dernier, chacun connaît un ou plusieurs soldats en train de se battre sur le front. Alors le manque de précision sur le calendrier de l’accession de l’Ukraine à l’Otan a du mal à passer dans l’opinion. Si les Ukrainiens sont très conscients et très reconnaissants pour les livraisons d’armes qui sont annoncées pour les garanties de sécurité, ils ont aussi le sentiment de payer depuis des années en vies humaines le prix de cette guerre.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a de son côté averti que les avions de combat F-16 livrés aux Ukrainiens seraient assimilés par Moscou à une menace nucléaire occidentale. « Nous allons considérer le seul fait que les forces armées ukrainiennes aient de tels systèmes comme une menace de la part de l’Occident dans le domaine du nucléaire », a-t-il à cet égard déclaré dans un entretien avec le journal en ligne Lenta.ru. « La Russie ne peut ignorer la capacité de ces appareils à transporter des charges nucléaires », a martelé le chef de la diplomatie russe, assurant que Moscou en avait informé les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France.