Trêve à Gaza : plus de 40 otages ne sont pas aux mains du Hamas, selon le Qatar

Israël a fourni une liste de noms de 90 femmes et enfants supplémentaires à libérer. Sans preuve de vie, elle n’acceptera pas de prolonger la trêve.

Le Hamas «cherche à prolonger la trêve», affirme un communiqué du mouvement terroriste sis à Gaza. Un accord, qui arrive à son terme ce lundi, prévoit une pause dans les combats, l’arrivée de l’aide humanitaire et la libération de 50 otages israéliens et de 150 détenus palestiniens pendant quatre jours. Afin d’étendre cette «trêve», le groupe terroriste à l’origine des attaques du 7 octobre, serait d’accord pour libérer en sus des femmes et des enfants, des hommes âgées, selon le Financial Times . Cependant, 40 otages femmes et enfants ne sont pas entre ses mains, a affirmé au quotidien britannique le premier ministre qatari Mohammed ben Abdulrahman al-Thani.
 
 
En effet, le Hamas n’est pas le seul groupe terroriste à Gaza. Le Djihad Islamique, un autre mouvement, coopérerait d’ailleurs avec le Hamas. Ce dernier voudrait profiter d’une extension de la trêve pour rechercher les otages. Israël a fourni une liste de noms de 90 femmes et enfants, et n’étendra la trêve qu’avec des preuves de vie, précise le premier ministre qatari. «Nous voulons voir cette guerre cesser», a-t-il ajouté, «et trouver une solution aux préoccupations» d’Israël. Mais l’État hébreu n’est concentré que sur «la libération d’otages». «Si les choses évoluent dans le bon sens, nous pourrons entamer des négociations sur une autre catégorie [d’otages]», souligne le premier ministre qatari.
 
 
Une trêve trop longue pourrait permettre au Hamas de se renforcer et de poursuivre ses actions contre Israël, craignent de nombreux observateurs. Cependant, la libération d’otages est un des buts de guerre de l’État hébreu qui ne peut laisser passer une telle occasion. «En fin de compte, la destruction du Hamas», autre but de guerre d’Israël, «n’aura jamais lieu. Cela ne fera qu’alimenter le récit de l’extrémisme et de la radicalisation», juge Mohammed ben Abdulrahman al-Thani. Selon lui, «nous avons besoin d’une solution politique qui garantisse la sécurité du peuple palestinien et du peuple israélien».

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