Aimé Adi, le directeur d’Amnesty International au Togo, espère que cette évacuation sera suivie de mesures pour mettre fin aux détentions arbitraires et pour améliorer les conditions de détention au Togo, car « il est important de mettre en place un dispositif pour prendre en compte des détenus malades au Togo ».
Pour Aimé Adi, le directeur d’Amnesty International au Togo, l’évacuation de Kpatcha Gnassingbé «montre la dimension des droits de l’Homme» et «la dimension humanitaire des lieux de détention»
Les observateurs les plus optimistes jugent que cet événement familial pourrait être une occasion historique pour les autorités togolaises d’orienter leurs pratiques politiques vers plus de démocratie, pour préserver l’unité du pays.
Aux yeux du juriste Doudou Diène, qui a enquêté sur les violences de 2005 au Togo pour l’ONU, cet événement d’ordre humanitaire et familial doit avoir un prolongement politique, vers plus de « pluralisme politique » dans le pays.
Le juriste Doudou Diène espére que ce soit «le début d’une transformation allant dans le sens du pluralisme politique» dans le Togo
Pour d’autres experts, cette évacuation sanitaire ressemble à l’exil d’un rival, accusé d’une conspiration qu’il a toujours niée. Cela alors que se profile le procès de plusieurs responsables de l’armée qui connaissent les dessous des relations entre les frères Gnassingbé.