Le grand Gamou de Tivaouane aura bien lieu cette année. En effet, le khalife général Serigne Babacar Sy Mansour avait demandé à observer une pause pour mieux lutter contre la pandémie de COVID. Une pause qui prend fin cette année, et la reprise nécessite beaucoup de travaux sur tous les domaines. Les différentes structures ont pris en compte les préoccupations des pèlerins manifestées par le comité d’organisation.
Toutefois l’optimisme d’un événement réussi sur tous les plans est permis. “Les différents démembrements de l’Etat sont à pied d’œuvre et tout sera fin prêt”, a dit le ministre de l’intérieur, Antoine Diome.
A l’en croire, l’Etat a injecté 4 milliards pour la gestion des eaux usées . Concernant l’énergie, la santé, la sécurité, les infrastructures, les télécommunications, l’hygiène entre autres, les directives sont données et seront appliquées à la lettre. Un optimisme partagé par Serigne Mansour Sy Djamil et Serigne Habib Sy Mansour .
Pour revenir sur les besoins manifestés par le comité d’organisation, il s’agit entre autres: dans le secteur de la santé, de 60 postes médicaux, 50 millions pour médicaments, un hélicoptère médicalisé, un camion médical, 40 ambulances et du personnel généraliste et spécialisé pour prendre en charge les patients, 200 secouristes, 60 tentes mais aussi et surtout l’instauration de camp de vaccination.
Pour ce qui concerne l’eau, il faut étendre les branchements sur cinquante kilomètres et éradiquer la baisse de la pression surtout aux alentours de la mosquée. 70 camions citernes pour renforcer le ravitaillement en eau surtout auprès des cuisines et l’installation de 30 points d’eau.
S’agissant de l’assainissement, 75 camions de vidange et le même nombre en hydro-cureur, 50 toilettes mobiles mais aussi des travaux d’assainissement pour brancher 48 maisons au réseau des égouts sont demandés.
Il est demandé à la SENELEC la mise en place de lampadaires (1500) et de branchements supplémentaires dans certains quartiers.
Autre point, la sécurité avec notamment le renforcement du dispositif de la police en relation avec COSCAS, la sécurisation des abattoirs et la lutte contre les pollutions sonores, les installations anarchiques, la sécurisation du chantier de la grande Mosquée.
Pour la communication, les organisateurs souhaitent l’installation d’un espace presse bien équipé pour permettre des diffusions en direct.
A noter que les organes en charge de ces différents secteurs ont donné l’assurance de la faisabilité pour un Maouloud bien réussi à Tivaouane.