Les rebelles menés par des islamistes radicaux ont annoncé à la télévision publique syrienne la chute du président Bachar al-Assad et la « libération » de la capitale Damas, après une offensive fulgurante qui a mis fin à plus de cinq décennies de règne de la famille Assad.
Le Premier ministre syrien s’est dit prêt à « la coopération », précisant qu’il serait dimanche matin dans ses bureaux au siège du gouvernement pour toute procédure de « passation » de pouvoir.
Des Syriens célèbrent la chute de la dynastie Assad sur la place des Omeyyades à Damas, le 8 décembre 2024.
Les groupes armés menés par des islamistes radicaux ont annoncé une « nouvelle ère » après 50 ans de pouvoir du parti Baas.
Face à l’avancée des rebelles, le président Bachar al-Assad a fui la Syrie « via l’aéroport international de Damas », indique l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Le Premier ministre s’est dit prêt dimanche à coopérer avec la « leadership » que choisira le peuple et à toute procédure de « passation » de pouvoir.
À la télévision publique, les rebelles ont lancé un appel au calme demandant à la population de sauvegarder les biens de l’État syrien « libre ».
L’armée israélienne a annoncé s’être déployée dans la zone tampon démilitarisée du Golan, dans le sud-ouest syrien, à la lisière avec la partie de ce plateau occupé et annexé par Israël.
A la lumière des développements en Syrie et sur la base de (…) la possibilité que des groupes armés pénètrent dans la zone tampon », l’armée y a déployé des forces dans « plusieurs points clés nécessaires à la défense afin d’assurer la sécurité des communautés du plateau du Golan et des citoyens israéliens », indique-t-elle dans un communiqué.
Elle a ajouté ne « pas intervenir » dans les événements en Syrie où des groupes rebelles avec à leur tête des islamistes radicaux, ont annoncé dimanche la chute du régime de Bachar al-Assad.