L’armée syrienne et ses alliés ont évacué des aéroports et des bases militaires dans le pays, de même que les bâtiments du ministère de la Défense et de l’état-major à Damas, en prévision de possibles frappes américaines.
En prévision de frappes américaines, le Hezbollah a redéployé ces dernières 48 heures ses troupes qui opèrent dans ce pays depuis 2013 aux côtés de l’armée syrienne, ont indiqué à RFI des sources libanaises en Syrie.
Le Hezbollah disposerait dans le pays de 5 000 à 8 000 combattants. Ils sont présents autour de Damas, y compris dans la Ghouta orientale, à Alep, à Kuneitra, près du Golan occupé par Israël, et dans la province orientale de Deir Ezzor. Le parti chiite a évacué ses bases et procédé à une vaste opération de camouflage de ses pièces d’artillerie et des lance-roquettes multitubes, selon les mêmes sources.
Le Hezbollah et les Gardiens de la Révolution iranienne ont également évacué leurs positions dans les aérodromes militaires d’al-Chaayrate et de T4, dans la province centrale de Homs, où ils déployaient une escadrille de drones. Ce dernier aéroport avait été pris pour cible le 9 avril par des tirs de missiles qui ont tué plusieurs soldats iraniens. Damas et Moscou ont accusé Israël d’être à l’origine de ce raid. Le Hezbollah a participé à la plupart des grandes batailles en Syrie ces quatre dernières années. Il aurait perdu dans ce pays quelque 2 000 combattants en plus de 5 000 blessés.
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