Michel Platini, blanchi par la justice suisse des accusations d’escroquerie qui l’ont poursuivi pendant six ans, a répété lundi qu’il ne briguerait aucun poste à la Fédération française de football (FFF).
« J’ai fait une déclaration au mois de juillet quand j’ai été blanchi de mes affaires en Suisse, j’ai dit que je ne reviendrai plus dans les institutions du football. Voilà, point final! », a déclaré l’ancien patron de l’UEFA lundi sur RMC.
« Je ne reviendrai pas dans les institutions du football. Il me semble que la Fédération française fait partie des instances du football, donc je ne reviendrai pas dans le football ni à la Fédération française… », a-t-il martelé, en guise de mise au point.
Interrogé sur ce qu’il ferait si on lui proposait un poste, Platini a répondu: « Mais personne ne viendra me chercher (…) Le pouvoir, ça se prend ou ça ne se prend pas et je n’ai aucune volonté de le prendre.
J’ai assez donné, j’ai été vice-président de la Fédération française il y a 30 ans, j’ai tout fait, ça va, ça suffit, c’est bien. » Pour autant, le triple Ballon d’Or, aujourd’hui âgé de 67 ans, ne claque pas la porte au monde du football: « Mon histoire n’est peut-être pas terminée, il y a peut-être d’autres choses à faire dans le football.
J’ai dit, la dernière fois, que s’il y avait une opportunité, quelque chose qui me plairait, je le ferais mais pas aujourd’hui. » Interrogé sur l’actuelle crise de la FFF, qui a conduit à la démission du président Noël Le Graët, Platini a relativisé: « Les structures du football français sont bonnes, le football français n’est pas mal, on a été champions du monde en 1998, finalistes de la Coupe du monde (…) Il n’y a pas de crise, c’est la crise d’un président, pas la crise du football français », a-t-il estimé.