Le 16 février dernier, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, après avoir été exfiltré de sa voiture et ramené chez lui, a été empêché de sortir de sa demeure. Et pourtant, Sonko devait se rendre, en plus de son siège, à l’ambassade des États-Unis d’Amérique, sur invitation. D’après Bassirou Diomaye Faye, «c’était une commande de la ministre qui ressemble à Bolo Yung». «Elle qui ne voulait pas se retrouver avec Sonko à l’ambassade des USA où ils étaient tous les deux invités», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, le membre du Pastef a protesté contre les supposées «milices du pouvoir». «Mises en service, pour la première fois, durant le mois de mars 2021, les milices du pouvoir avaient opéré, gourdins et fusils d’assaut en main, en toute impunité, devant des forces de l’ordre presque anesthésiées de voir un groupe de vandales leur disputer le monopole de la violence. Ce sont ces mêmes milices du pouvoir qui ont martyrisé les populations du Fouta, devant le regard approbateur du chef de l’État Macky Sall, en juin 2021, pour le simple motif de port de brassards rouges», a-t-il évoqué dans un texte intitule «Les milices qui terrorisent les FDS».
Selon Bassirou Diomaye Faye, ce sont ces mêmes milices qui ont poussé les FDS a extirper Ousmane Sonko le 16 février sur la corniche. «Les corps d’élite de la police (BIP) et de la gendarmerie (GIGN), craignant ces milices du pouvoir, n’ont eu d’autre recours que le blindé dans lequel ils ont dû mettre le chef de l’opposition, quitte à le violenter et à vandaliser son véhicule pour l’en extirper et l’amener à son domicile», écrit-il.