Ce mardi 19 mars 2024, à Sédhiou, la Direction régionale de l’Action sociale a célébré avec les acteurs du secteur la Journée mondiale du travail social autour du thème »Un avenir partagé pour un changement transformateur ». Une belle occasion pour les travailleurs d’adopter des approches innovantes et dirigées par les communautés et de rappeler le rôle transformateur qu’ils jouent dans la conduite de changements positifs et dans la promotion de communautés qui prospèrent grâce au respect mutuel et à la durabilité.
Au cours du panel organisé à cet effet, le directeur régional de l’Action sociale de Sédhiou et les autres intervenants sont revenus sur les missions du travail social qui a pour mission d’aider les personnes en difficulté, de contribuer à leur insertion dans le tissu social.
Le métier de travailleur, explique le chef du Service régional de l’action sociale, stimule le changement social, la solution de problèmes relationnels entre les personnes, l’autonomisation et la libération des personnes.
Pour Ibrahima Ndiaye du Service régional de l’action sociale, le travail social est basé sur le respect de la valeur et de la dignité inhérente à chaque personne et des droits qui en découlent. Les travailleurs sociaux, dit-il, doivent respecter et défendre l’intégrité et le bien-être physique, psychologique, émotionnel et spirituel de chaque personne.
Il permet notamment la pleine participation à la société tout en contribuant à la dignité et à la valorisation de la personne.
Dans sa synthèse, Mamadou Ibrahima Ndiaye a réaffirmé que la participation et l’inclusion sociales font aujourd’hui partie des leviers les plus déterminants dans le cadre du développement humain et que l’efficacité des actions de développement dépend en grande partie de la participation des groupes les plus vulnérables. C’est pourquoi il invite les gouvernants à prendre en compte les enjeux liés à la protection sociale et qui sont surtout axés autour de la nécessité d’élaborer et de mettre en œuvre un système intégré et viable de protection sociale adapté aux réalités socioéconomiques du Sénégal et qui puisse répondre de manière équitable aux besoins sociaux et diverses vulnérabilités socioéconomiques auxquelles font face notamment les indigents et les groupes vulnérables.