Respect du code du travail, contrat, prise en charge maladie, cotisation à l’IPRES : Guy Marius Sagna interpelle le ministre sur la situation des journalistes

Décidément, le député Guy Marius Sagna ne ménage aucun effort dans sa lutte pour une vie meilleure au bénéfice des populations. Selon le parlementaire qui dénonce les conditions de travail des journalistes dans les entreprises de presse « le respect des droits des travailleurs doit être un des critères pour la reconnaissance d’un organe de presse par l’Etat ou tout au moins pour qu’un organe de presse reçoive des derniers publics. Il a aussi adressé des questions écrites sur l’électrification des villages autour de l’AIBD, l’autoroute Malick Sy – Patte d’Oie, et la traversée à hauteur de Buntu Pikine.
 
 « Monsieur le ministre, des acteurs de la presse ont attiré mon attention sur les pénibles conditions de travail des journalistes », a lancé Guy.
 
Poursuivant : « Comment l’État peut-il reconnaître un organe de presse qui ne respecte pas le code du travail, qui ne signe pas de contrat avec ses employés qu’il abandonne sans prise en charge maladie ou sans cotisation à l’IPRES ou à la Caisse de sécurité sociale ?
 
Violations du Code du travail, arriérés de salaire, évasion sociale, discrimination syndicale…rythment le quotidien de plusieurs travailleurs de la presse.
Face à ces faits préoccupants, plusieurs interrogations se posent :
 
« Comment un groupe de presse qui ne respecte pas le Code du travail peut-il être reconnu par l’Etat du Sénégal ?
 
Quelles mesures vos ministères envisagent-ils pour faire respecter les droits des travailleurs de la presse?
 
 Les services de l’inspection du travail et ceux chargés de la régulation des médias prennent-ils des sanctions contre ces manquements ?
 
 Quels mécanismes de contrôle sont en place pour éviter que de telles violations ne se produisent dans le secteur des médias ?
 
 Vos ministères prévoient-ils une intervention afin que les organes de presse retenus par l’État du Sénégal régularisent dans des délais raisonnables le situation salariale, syndicale et sociale de leurs employés ? « , a demandé Guy Marius Sagna.
 
Concernant le balisage de l’autoroute Malick Sy – Patte d’Oie et feux règlementaires des véhicules
 
Le député attire l’attention du ministre concerné sur deux faits relatifs au secteur du transport.
 
Dont : le traçage et le balisage de l’autoroute, notamment entre le pont Malick Sy et Patte d’oie. C’est un désordre et l’anarchie totale aux heures de pointe. Aucune ligne de conduite, favorisant les risques d’accident. Quand cette autoroute très empruntée sera t-elle balisée?
 
 Les automobilistes ont tendance à changer les feux réglementaires sur les véhicules. On a comme l’impression d’avoir sur la route des discothèques ambulantes, obstruant la visibilité. Des mesures ont elles été prises pour interdire toute modification des feux réglementaire des véhicules et d’ordonner le retrait de ceux déjà installés par les automobilistes.
 
Electrification de Kathialick et des autres villages près de l’AIBD
 
Monsieur le ministre, j’ai appris que le village de Kathialick près de l’aéroport international Blaise Diagne n’est pas électrifié. Quand sera-t-il électrifié ? Cela m’amène à demander s’il y a d’autres villages près de l’AIBD qui ne sont pas électrifiés et si votre département à un plan pour les électrifier ?
 
Pour les passages piétons sur la route nationale à hauteur de Buntu Pikine :
 
Monsieur le ministre, nous vous suggérons que les passages piétons sur la route nationale à hauteur de Buntu Pikine soient retracés. L’absence des bandes rectangulaires expose les piétons à des accidents sur les deux sens en voulant traverser. Cela crée un vrai malentendu entre automobilistes et piétons qui pose de vrais problèmes de sécurité routière.
 
Par ailleurs, le député annonce avoir reçu des réponses sur les questions portant sur la situation au port de Ziguinchor et le Lycée de Bambilor. « Le gouvernement du premier ministre Ousmane Sonko a répondu à deux (02) de mes questions écrites sur la grave gestion du port de Ziguinchor par la chambre de commerce et le lycée de Bambilor. J’avais interpellé les ministres du commerce et de la pêche, le gouvernement m’a répondu ne pas avoir encore les éléments pour pouvoir se prononcer mais qu’une inspection interne se fera pour vérifier la situation.

Réponse du gouvernement : Sur les graves actes de gestion commis par la chambre de commerce d’Industrie et d’agriculture de Ziguinchor au niveau du port de Ziguinchor et à propos desquels
La Réponse du gouvernement sur le Lycée de Bambilor : Une dalle s’était affaissée au lycée de Bambilor et j’avais écrit au gouvernement qui m’informe qu’il a demandé une libération des locaux, un recasement provisoire dans un autre lieu et une entreprise sera recrutée pour la réalisation des travaux dans les meilleurs délais ».

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