Le centre culturel d’Edogawa à Tokyo a fini par bloquer des centaines d’appels téléphoniques et sms quotidiens portant le préfixe « 86 » l’indicatif de la Chine. Des hôpitaux, des services d’ambulances, d’aide aux personnes âgées de la capitale japonaise disent que ces appels répétés mettent en danger la vie des personnes que l’on cherche à joindre.
Milliers d’appels
Dans la région de Fukushima, des écoles, des restaurants reçoivent des milliers d’appels exhortant en chinois et en anglais le Japon a cesser de déverser en mer les eaux filtrées et diluées de la centrale de Fukushima. L’Agence internationale de l’énergie atomique contrôle sur place le processus. Elle constate que la concentration en tritium, la seule substance radioactive qui ne peut être éliminée, est « bien en dessous de la limite opérationnelle ».
Un total de 500 piscines olympiques
Le Japon entend évacuer dans l’océan Pacifique l’équivalent, en volume, de 500 piscines olympiques d’eau traitée de la centrale de Fukushima. Le gouvernement japonais demande à la Chine d’appeler ses citoyens à cesser ces appels téléphoniques intempestifs, mais en vain.
Sur les réseaux sociaux, les internautes chinois partagent des vidéos dans lesquelles ils se montrent en train d’appeler les numéros japonais. L’ambassade du Japon en Chine conseille à ses ressortissants de s’abstenir de parler fort en japonais. Des pierres et des œufs ont même été jetés contre deux écoles japonaises dans l’est de la Chine.