La presse n’est pas le seul secteur visé par le nouveau régime. L’espace politique est aussi dans le viseur du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son gouvernement. En effet, les nouvelles autorités veulent régler le problème de la pléthore de formations politiques au Sénégal où on parle d’environ 400 partis politiques, si l’on en croît au journal L’Observateur.
Dans son édition de ce lundi, le quotidien d’information renseigne que le chef de l’Etat veut mettre fin aux partis « dorkat » jadis appelés « partis télécentre » qui guettaient le bon tempo pour s’agripper aux wagons des partis en tête de course, espérant grignoter quelques strapontins politiques ou profiter des fonds mensuels attribués aux alliés par le pouvoir.
La même source d’informer que la procédure de rationalisation de l’espace politique, aurait été déjà enclenchée pour étudier les modalités de réalisation de cette vieille doléance que les régimes précédents n’ont pu satisfaire.
Par quel moyen ? Selon Ousmane Badiane, chargé des élections de la Ligue démocratique (Ld), l’application de la loi régissant le fonctionnement des partis politiques pourrait être un moyen de rationaliser les partis politiques.
Car pour lui, les partis qui font régulièrement leur bilan financier chaque année, sont très rares. Pourtant, les dispositions de la loi sont très claires. Les partis politiques sont régis par des obligations qu’ils sont tenus de respecter pour peine de sanction. Parmi les exigences, a rappelé le canard, il y a la tenue de leurs instances.
Selon Pr Maguèye Kassé, il est exigé des partis politiques, conformément à l’article 3 de la loi qui les régit, de déclarer sans délai, toute modification apportée à ses statuts et le ministre de l’intérieur refuse toute modification non forme à l’article 3 de la loi qui les régit, de déclarer, sans délai, toute modification apportée à ses statuts et le ministre de l’Intérieur refuse toute modification non conforme aux obligations prescrites.