PRIGOJINE ET SON ADJOINT AU SEIN DU GROUPE WAGNER SONT MORTS DANS UN CRASH D’AVION

C’ETAIT LE PRIX A PAYER

INTERNATIONAL- La nouvelle s’est répandue sur la toile comme une trainée de poudre ce mercredi 23 Aout. Evguéni Prigojine tué en Russie dans un crash d’avion a surpris plus d’un. Le chef de Wagner était aperçu sur des images quelques jours plus tôt annonçant sa présence en terre centrafricaine. Un coup dur pour cette machine monstrueuse qui tue impunément dans un continent déjà affecté par deux virus : Djihadisme et crise institutionnelle.
Cette mort brusque devra inviter à réfléchir sur l’avenir de ces supplétifs russes qui visiblement n’avait jusque-là qu’un seul et unique Prigojine pour l’impulser.

Au Mali, Burkina Faso et Niger, des manifestants à travers des pancartes font un appel du pied à Wagner. Ils devront d’ores et déjà trouver une alternative, car à l’absence de leader unanime, Wagner pourrait apparaitre tel un serpent à plusieurs têtes.
C’est donc une équation pour ces régimes militaires qui ne cachent plus leurs liens avec ce groupe paramilitaire.
Les putschistes devront donc se préparer à négocier avec un groupe dont les dissensions seront bientôt visibles sur la place publique.

La mort de Evguéni Trigojine confirme le caractère intransigeant du chef du kremlin. Au lendemain de la rébellion avortée de Wagner, Vladimir Poutine avait promis, dans une conférence de presse, de faire payer Trigojine.
Maintenant la cible est atteinte.
Que reste-t-il affaire ? Tuer Prigojine, c’est une affaire, mais mettre la main sur la gigantesque artillerie militaire dont revendique Wagner est un autre défi qui va falloir relever avec finesse, dans un sahel essaimé d’armes Libyennes !

Jonas BASSENE
Journaliste

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