Selon Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tekki, la professeure Ramatoulaye Diagne Mbengue est un exemple de bonne gouvernance.
« Nommée rectrice de l’université Iba Der Thiam de Thiès, la professeure Ramatoulaye Diagne Mbengue a présenté, après consultation, une feuille de route. Après cinq ans de mise en œuvre, elle a présenté un bilan critique : ce qui a été fait et ce qui manque. Elle n’a pas cherché un second mandat. Le syndicat Saes a salué son travail », indique-t-il.
Le député insiste sur les qualités de la professeure qui est « un exemple qui doit faire tache d’huile chez tous ceux qui gèrent les affaires publiques et notamment les institutions de la République. Le Sénégal et l’Afrique aussi ont un problème de capital institutionnel. Qui doit diriger ? Comment il doit diriger ? ».
« À ces questions critiques, l’Afrique doit répondre ou disparaître par le chaos généralisé, ici et maintenant. Le Sénégal doit montrer le chemin. Les travailleurs et leurs syndicats doivent s’engager dans cette clarification institutionnelle. Il me plaît de le rappeler au moment de la fête du Travail. Le mandat du président commence par la prestation de serment devant le Conseil constitutionnel. Il ne peut pas y avoir trois prestations de serment de suite, dit la Constitution ; c’est simple comme bonjour : 2012, MS, 2019, MS. Bakka disent les Éthiopiens. C’est fini », selon Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tekki.