La Commission nationale de la carte de presse a délivré à ce jour plus de 500 cartes, sur près de 1.400 dossiers reçus, a révélé jeudi à Thiès, Amadou Kanouté, membre de ladite instance.
‘’Aujourd’hui, nous sommes presque à 1.400 dossiers reçus, (pour) 700 dossiers validés, que ce soit pour les techniciens des médias, que ce soit pour les journalistes’’, a dit M. Kanouté, par ailleurs chef de la division information et presse du ministère de la Culture et de la communication.
‘’Le nombre de carte distribuées aux postulants tourne autour de 500 et quelques’’, a poursuivi Amadou Kanouté, qui représente son département ministériel au sein de cette commission de huit membres titulaires.
Il donnait cette information au terme d’un atelier de partage du rapport provisoire d’une étude sur l’accès à l’information dans les services publics, commanditée par l’UNESCO, en collaboration avec le ministère de la Culture et de la Communication.
La commission de la carte nationale de presse, un des éléments du Code de la presse est fonctionnelle et a commencé à recevoir les dossiers depuis mars 2021, a-t-il relevé.
‘’L’objectif de la carte nationale de presse c’est de permettre aux journalistes et aux techniciens des médias de faire correctement leur travail’’, a fait valoir M. Kanouté, notant que c’est un document qui ‘’donne la qualité de journaliste ou de technicien des médias’’.
Cette carte permet de bénéficier des avantages prévus par l’Etat, d’accéder aux lieux de reportage, et fait partie d’un ensemble de réformes visant à ‘’assainir et à renforcer le secteur de la presse’’.
La date d’exigibilité de la carte prévue initialement au 1-er juin 2022, a été repoussée jusqu’au 1er septembre 2022, a-t-il rappelé, soulignant qu’à partir de cette date, cette pièce sera exigée pour prouver sa qualité de journaliste ou de technicien des médias.
‘’Tous les textes concernant la mise en œuvre de la loi portant Code de la presse sont pour l’essentiel élaborés et adoptés’’ et beaucoup de réformes sont en cours, a-t-il indiqué.
En dehors de la carte de presse, ‘’deux réformes majeures attendues par les acteurs de la presse’’ sont la loi portant code de la publicité et celle portant sur l’instance de régulation.
La loi sur la publicité en cours d’élaboration a fait l’objet d’un dernier atelier de validation, mais la presse en ligne et les médias publics ont apporté quelques amendements qui sont en train d’être examinés.
Selon lui, le processus est ‘’très en avance’’ concernant la loi portant code de la publicité.
Pour ce qui est de l’instance de la régulation qui va remplacer le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), les projets ont été élaborés par le ministère en charge de la Communication en rapport avec les différents acteurs du secteur, a-t-il dit, non sans rassurer qu’à ce niveau aussi les choses avaient ‘’beaucoup avancé’’.
Le reste du processus ne dépend plus du ministère en charge de la Communication, puisque que le projet a été élaboré et transféré au secrétariat du gouvernement, dernier réceptacle avant son examen en conseil des ministres.