Sonko sur un lit d’hôpital, ça n’émeut point le membre du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (Apr, parti au pouvoir) par ailleurs président du Collège des délégués de l’Artp, Abou Abel Thiam. Dans un entretien accordé au journal Bès Bi Le jour, ce vendredi 24 mars, ce dernier parle de “théâtre de mauvais goût” voire d’”une histoire cousue de fil blanc.”
Dans son argumentaire, il a battu en brèche les accusations de l’opposant. Il dit : “Une accusation d’empoisonnement a dit Sonko. Cet empoisonnement est, selon lui, consécutif à un liquide qu’on lui aurait versé. C’est même inintelligent de leur part. Mais, c’est normal qu’ils le fassent. Car c’est comme avec le serpent, il passe toute sa vie à tout mordre autour de lui qu’il finit par mordre sa propre queue.”
Dans ce sens, a-t-il ajouté : “Dans un procès où Ousmane Sonko a toutes les caméras de la presse nationale et étrangère braquées sur lui, comment un État peut être stupide au point de venir l’empoisonner en direct ? Finalement à force de prendre les Sénégalais pour des demeurés, c’est eux-mêmes qui se révèlent nuls. Car par la suite, c’est un de ses partisans qui a avoué lui avoir versé du vinaigre.”
Pour toutes ces raisons, Abou Abel Thiam estime que le parti Pastef doit être dissous.