Ousseynou Ly, ministre-conseiller et porte-parole de la Présidence de la République, a salué la performance remarquable du Président Bassirou Diomaye Faye lors d’un échange de trois heures et cinq minutes avec six journalistes, à l’issue d’une séquence présidentielle intense de 48 heures. Cet exercice, articulé autour de cinq grands thèmes et plusieurs sous-thèmes, a mis en lumière la maîtrise, la transparence et l’engagement du chef de l’État, selon le porte-parole.
Une performance sous haute pression
Le Président Faye a répondu avec « précision, clarté et argumentation » à toutes les questions, y compris les relances, « sans recourir à la moindre fiche, sans solliciter la moindre note de ses collaborateurs ». Cette prestation est d’autant plus notable qu’elle intervient après un marathon présidentiel : finalisation et prononciation du discours à la Nation, accueil des chefs d’État invités, participation à la retraite aux flambeaux du 3 avril, cinq heures de défilé militaire et civil le 4 avril pour le 65e anniversaire de l’indépendance, déjeuner officiel avec les chefs d’État présents, et audiences diplomatiques.
Pour Ousseynou Ly, cette performance illustre « un engagement sincère à servir l’État, une implication totale et quotidienne dans la conduite des affaires publiques, et un suivi constant des politiques publiques, tant au niveau stratégique qu’opérationnel ». Il attribue cette maîtrise à « une méthode de travail rigoureuse, une répartition claire des rôles au sein de l’Exécutif, et une articulation fluide des outils de pilotage mis à la disposition » du Président.
Le porte-parole n’a pas manqué de répondre aux détracteurs de Faye, notamment ceux qui, après leur défaite électorale de mars 2024, affirmaient que « Xaleyi xamu ñu État » (les jeunes ne connaissent pas l’État). Ousseynou Ly rétorque : « Jour après jour, ils se réveillent avec cette crainte désormais fondée : les ‘boys’ sont en train de réussir là où eux ont échoué – par l’honnêteté, la transparence, la compétence et le patriotisme ». Il affirme que « les Sénégalais peuvent être fiers de leur choix », même si certains, « encore désorientés par cette dynamique nouvelle », tentent de minimiser ces avancées.