Le Ministre de la Fonction Publique a évoqué les faiblesses structurelles de l’administration publique sénégalaise. Olivier Boucal a appelé à une réforme profonde pour répondre aux attentes des citoyens. D’ailleurs il a lancé hier les concertations autour de la question qui vont se dérouler au niveau national.
Listant les principales faiblesses, le ministre a parlé des lenteurs dans les procédures administratives. “ Ces retards pénalisent les citoyens et freinent les activités économiques, minant l’efficacité globale des services publics”dit-il. Il ajoute qu’il y a aussi les frais excessifs pour les usagers. A l’en croire, “les coûts liés à l’accès aux services publics aggravent les inégalités et créent un sentiment d’injustice sociale”.
Dans la même dynamique, le ministre a évoqué le manque de transparence, une bureaucratie rigide et parfois opaque alimente la méfiance des citoyens envers l’administration mais aussi l’inefficacité opérationnelle. l’absence de résultats concrets et mesurables dans certains secteurs qui affaiblit la crédibilité de l’État. Par ailleurs, le ministre a souligné que c’est pour ces raison que la réforme est urgente.
Pour lui, la réforme de la fonction publique est une exigence morale et stratégique. Il a souligné que l’administration doit se moderniser et devenir un véritable moteur de développement. Cette transformation nécessite une révision des méthodes de travail, une transformation digitale ambitieuse, ainsi qu’une gouvernance participative. Il a en effet, appelé à un engagement collectif pour bâtir une administration plus efficace, capable de regagner la confiance des citoyens et de répondre aux défis du Sénégal de demain.