NICE : UN POMPIER PERCUTÉ MORTELLEMENT PAR DES CHAUFFARDS QUI AURAIENT CONSOMMÉ DES BALLONS DE PROTOXYDE D’AZOTE

Mardi, un pompier de 41 ans est décédé après avoir été percuté par une voiture qui roulait à vive allure. Les quatre individus dans le véhicule ont pris la fuite avant d’être placés en garde à vue. Ils pourraient avoir été sous l’emprise des effets de ballons de protoxyde d’azote.
 
Une tragédie de plus. Mardi, quatre personnes à bord d’une voiture, une femme et trois hommes âgés de 16 à 26 ans, ont percuté mortellement une moto arrêtée au feu rouge, à Nice sur la Promenade des Anglais. Au guidon d’un deux-roues, un pompier de 41 ans, père de deux enfants, rentrait de son service. L’homme a été projeté sur 80 mètres, un choc d’une violence inouïe : «Sur les lieux, nos collègues ont découvert que le deux-roues avait été projeté à plus de 150 mètres. Il y a des gens qui ont fauché, aujourd’hui, la vie d’un père de famille. Je vous le dis, ça suffit», explique Laurent Martin de Fremont, secrétaire départemental unité SGP 06, au micro de CNEWS. 
 
LES CHAUFFARDS DANS UN ÉTAT DÉLIRANT ?
 
Sur les images des caméras de surveillance consultées par la police, les quatre personnes à bord de la voiture, semblent consommer des ballons de protoxyde d’azote et seraient dans un état délirant. Une affaire qui fait réagir à Nice où les habitants sont en colère : «La journée Nice, c’est bien calme mais le soir on sent bien qu’il y a un relâchement. C’est malheureux surtout quand on pense à la famille», explique un passant au micro de CNEWS. «Ça n’a strictement rien d’étonnant, c’est une question d’éducation qui malheureusement fait énormément défaut», ajoute un autre habitant de Nice.
 
 
La consommation de ballons de protoxyde d’azote est très dangereuse et les risques sont nombreux comme l’asphyxie par manque d’oxygène, la perte de connaissance, brûlure par le froid du gaz expulsé, une désorientation, des vertiges. 
 
 
Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte et des analyses toxicologiques sont en cours.

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