Les Lakers, sauvés par l’inattendu Lonnie Walker, intenable au dernier quart-temps, ont battu à l’arraché les Warriors (104-101) et ne sont plus qu’à une victoire de la finale de conférence Ouest, tout comme le Heat à l’Est, solide vainqueur des Knicks (109-101) lundi.
Golden State, champion sortant, est proche de la sortie, New York est également dos au mur.
Ils devront d’abord remporter le cinquième match sur leur parquet mercredi, puis les deux suivants pour espérer inverser une situation compromise. Dans l’histoire de la ligue, ce scénario s’est déjà produit: 13 fois, une équipe menée 3-1 s’est finalement imposée 4-3, l’exploit le plus retentissant restant celui de Cleveland, sacré champion en 2016 aux dépens de Golden State.
La frustration doit tout de même prédominer dans les rangs des Warriors, qui pensaient bien récupérer l’avantage du terrain en tirant les bénéfices de judicieux ajustements tactiques opérés par Steve Kerr, avec la titularisation de Gary Payton II (15 pts), Draymond Green étant de surcroit dans le coup (8 pts, 10 rbds, 7 passes), à l’image d’une superbe feinte qui lui a ouvert la voie vers le panier.
A Miami, ce sont les efforts conjugués de Jimmy Butler et de Bam Adebayo qui ont eu raison de ceux de Jalen Brunson pour permettre au Heat de confirmer son break.
Le premier a montré l’exemple des deux côtés du terrain (27 pts, 9/17 aux tirs, 10 passes, 6 rbds, 2 contres), semblant rétabli d’une torsion de la cheville droite il y a une semaine. Le second, pas toujours à la fête offensivement dans cette série, a été dans le coup cette fois (23 pts, 13 rbds).
Kyle Lowry (15 pts) a aussi contribué en sortie de banc, les remplaçants apportant 32 pions au total, quand ceux des Knicks ont au contraire été discrets (10 pts).
Toujours aussi généreux dans l’effort, Jalen Brunson a fini meilleur marqueur (32 pts) et passeur (11) du match, mais NY a le plus souvent couru derrière le score.
A son relais, RJ Barrett (24 pts) et Julius Randle (20 pts, 9 rbds) n’ont certes pas démérité, mais les limites des Knicks en attaque sont apparues une nouvelle fois criantes.