Presque six mois après un nul amer lors des JO de Paris (26-26), les Pharaons, amoindris par les blessures, retrouvent mardi (20h00 GMT) les Bleus, leur implacable bourreau ces dernières années, en quart de finale du Mondial de handball à Zagreb.
Fin juillet, l’Egypte tenait même jusqu’à l’avant-dernière seconde un premier succès historique contre la France en compétition. Un succès qui, malgré sa régularité au plus haut niveau à l’image de ce 6e quart d’affilée depuis 2019 au plus haut niveau international, se refuse systématiquement au Champion d’Afrique dès qu’il croise la route du sextuple champion du monde en Mondial ou aux Jeux Olympiques.
D’ailleurs, les deux seules fois où l’Egypte a atteint les demi-finales (Mondial-2001 et JO-2020)… ce sont les Français qui ont mis fin à l’aventure.
Le jeu de l’Egypte “est très structuré avec un mélange de puissance, avec ses grands gaillards, et il est très bien léché, à la mode espagnole. On s’attend à un énorme duel”, redoute pourtant le sélectionneur français Guillaume Gille.
D’ailleurs, ses hommes ne jouent pas les matamores et malgré deux premiers tours lors desquels ils ont remporté leurs six matches et qui traduisent leur montée en puissance, ils restent dans leurs petits souliers. Le souvenir de la débâcle olympique est encore présent dans les têtes et l’équipe, revancharde, sait également qu’elle n’a pas encore remporté de test sérieux dans ce tournoi.
L’Egypte a elle déjà eu trois chocs à négocier. Le premier, contre la Croatie chez elle, l’a été parfaitement (28-24) et lui a permis de finir en tête le groupe H. Mais elle a ensuite calé au démarrage du tour principal contre l’Islande (24-27), avant de se reprendre contre la Slovénie (26-25).S’économisant en vue de la suite, elle a enfin souffert contre le faible Cap-Vert (31-24) avec une équipe remaniée.
Des Pharaons amoindris par les blessures
Car c’est là que le bât blesse. La bande à Juan Carlos Pastor, champion du monde 2005 avec l’Espagne, est en effet grandement amoindrie par les blessures et va devoir affronter la France sans de nombreux joueurs-clés.
“Malgré les blessures des cadres, je suis confiant, veut pourtant croire le nouveau président de la fédération Khaled Fathy. On peut battre la France. Notre objectif déclaré a toujours été de décrocher une médaille”.
Avant le début du tournoi, Yahia El-Deraa (Veszprem), Mohab Said Abdelhak (Nîmes) et Hassan Kaddah (Kielce) ont pourtant déclaré forfait. Le Montpelliérain Ahmed Hesham a lui reçu un coup à un genou face aux Croates et n’a pas rejoué depuis, laissant un peu seul le Parisien Yahia Omar animer le front offensif malgré ses 30 buts jusque-là.
Le “Limougeaud” Seif El-Deraa, le frère du demi-centre absent et star de l’équipe, ainsi que l’autre “Nîmois” Mohammad Sanad complètent le contingent des expatriés dans le championnat de France.
La France aussi a eu à gérer un effectif chamboulé après les JO et les départs en retraite de la star Nikola Karabatic, du gardien Vincent Gérard ou du soldat Valentin Porte, ou différentes blessures, mais l’effectif semble trouver ses marques au bon moment.
Fort de ses 36 buts, Dika Mem forme un redoutable duo de gauchers avec Nedim Remili, au sein d’un collectif qui a évité de perdre du carburant en route. Révélation française du tournoi, Thibaut Briet a lui pris de l’épaisseur alors qu’Elohim Prandi tarde à se remettre de son opération de l’épaule en novembre.
“Cela s’annonce comme un quart de finale périlleux”, reconnaît Luka Karabatic alors que les autres matches opposent la Croatie à la Hongrie, dont le vainqueur sera le prochain adversaire en cas de demi-finale, le Danemark au Brésil et le Portugal à l’Allemagne.
Fin juillet, l’Egypte tenait même jusqu’à l’avant-dernière seconde un premier succès historique contre la France en compétition. Un succès qui, malgré sa régularité au plus haut niveau à l’image de ce 6e quart d’affilée depuis 2019 au plus haut niveau international, se refuse systématiquement au Champion d’Afrique dès qu’il croise la route du sextuple champion du monde en Mondial ou aux Jeux Olympiques.
D’ailleurs, les deux seules fois où l’Egypte a atteint les demi-finales (Mondial-2001 et JO-2020)… ce sont les Français qui ont mis fin à l’aventure.
Le jeu de l’Egypte “est très structuré avec un mélange de puissance, avec ses grands gaillards, et il est très bien léché, à la mode espagnole. On s’attend à un énorme duel”, redoute pourtant le sélectionneur français Guillaume Gille.
D’ailleurs, ses hommes ne jouent pas les matamores et malgré deux premiers tours lors desquels ils ont remporté leurs six matches et qui traduisent leur montée en puissance, ils restent dans leurs petits souliers. Le souvenir de la débâcle olympique est encore présent dans les têtes et l’équipe, revancharde, sait également qu’elle n’a pas encore remporté de test sérieux dans ce tournoi.
L’Egypte a elle déjà eu trois chocs à négocier. Le premier, contre la Croatie chez elle, l’a été parfaitement (28-24) et lui a permis de finir en tête le groupe H. Mais elle a ensuite calé au démarrage du tour principal contre l’Islande (24-27), avant de se reprendre contre la Slovénie (26-25).S’économisant en vue de la suite, elle a enfin souffert contre le faible Cap-Vert (31-24) avec une équipe remaniée.
Des Pharaons amoindris par les blessures
Car c’est là que le bât blesse. La bande à Juan Carlos Pastor, champion du monde 2005 avec l’Espagne, est en effet grandement amoindrie par les blessures et va devoir affronter la France sans de nombreux joueurs-clés.
“Malgré les blessures des cadres, je suis confiant, veut pourtant croire le nouveau président de la fédération Khaled Fathy. On peut battre la France. Notre objectif déclaré a toujours été de décrocher une médaille”.
Avant le début du tournoi, Yahia El-Deraa (Veszprem), Mohab Said Abdelhak (Nîmes) et Hassan Kaddah (Kielce) ont pourtant déclaré forfait. Le Montpelliérain Ahmed Hesham a lui reçu un coup à un genou face aux Croates et n’a pas rejoué depuis, laissant un peu seul le Parisien Yahia Omar animer le front offensif malgré ses 30 buts jusque-là.
Le “Limougeaud” Seif El-Deraa, le frère du demi-centre absent et star de l’équipe, ainsi que l’autre “Nîmois” Mohammad Sanad complètent le contingent des expatriés dans le championnat de France.
La France aussi a eu à gérer un effectif chamboulé après les JO et les départs en retraite de la star Nikola Karabatic, du gardien Vincent Gérard ou du soldat Valentin Porte, ou différentes blessures, mais l’effectif semble trouver ses marques au bon moment.
Fort de ses 36 buts, Dika Mem forme un redoutable duo de gauchers avec Nedim Remili, au sein d’un collectif qui a évité de perdre du carburant en route. Révélation française du tournoi, Thibaut Briet a lui pris de l’épaisseur alors qu’Elohim Prandi tarde à se remettre de son opération de l’épaule en novembre.
“Cela s’annonce comme un quart de finale périlleux”, reconnaît Luka Karabatic alors que les autres matches opposent la Croatie à la Hongrie, dont le vainqueur sera le prochain adversaire en cas de demi-finale, le Danemark au Brésil et le Portugal à l’Allemagne.
Avec Ahraminfo