Au bout du suspense et d’un match empreint de fébrilité, l’Afrique du Sud a décroché sa qualification en finale du Mondial samedi, battant de solides Anglais 16-15, et tenteront de décrocher un quatrième titre planétaire contre les All Blacks.
Les Springboks ont couru après le score durant toute la partie, mais ont fini par passer devant grâce à une pénalité située à 49 mètres des poteaux, réussie par Handré Pollard à la 78e minute.
L’ouvreur a délivré toute la nation arc-en-ciel, qui a bien cru voir s’envoler son rêve de doublé, quatre ans après son sacre à Tokyo.
Une fois de plus, les Sud-Africains s’en sont remis à la botte de leur ouvreur, déjà décisif lors de la dernière campagne, et qui a répondu avec brio à la maestria d’Owen Farrell, auteur de tous les points de son équipe.
Après avoir basculé avec six points d’avance à la pause (12-6), les Anglais ont pris leur distance grâce à un drop longue distance de leur N.10, insolent de réussite (15-6, 53e).
Mais l’expérience et la puissance physique des Boks a fait la différence en fin de rencontre, leur offrant une quatrième finale mondiale. Et à chaque fois qu’ils ont atteint ce stade de la compétition, ils l’ont emporté.
La Nouvelle-Zélande est prévenue, elle qui a balayé samedi l’Argentine 44-6 sans trembler pour rallier la cinquième finale de son histoire.
Malgré un début de match convaincant, les Pumas ont explosé sous la pression des All Blacks, supérieurs dans tous les compartiments du jeu.
Les joueurs de Ian Foster ont déroulé, inscrivant sept essais, dont trois de leur ailier virevoltant Will Jordan.
Ils ont même pu se permettre de faire tourner afin de ménager leurs cadres, en prévision du grand rendez-vous qui les attend samedi, face à leur vieil ennemi, qui les a étrillé 35-7 fin août, en match de préparation.
La petite finale opposera l’Argentine à l’Angleterre vendredi soir à 21h00, au Stade de France également.