Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, Me Moussa Diop, président du mouvement AG/Jotna, s’est adressé aux dirigeants du pays, en particulier au président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko. Il a souligné les principales difficultés du Sénégal et a pointé notamment du doigt les incohérences dans la gestion des finances publiques.
Une gestion foncière et douanière à réformer
Me Moussa Diop est également revenu sur l’administration foncière et douanière. Il a dénoncé un manque de transparence et d’équité dans la répartition des fonds communs.
Il estime que ces dysfonctionnements nécessitent des réformes profondes, notamment dans le processus d’attribution des postes, qui, selon lui, ne repose pas toujours sur le mérite.
L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk s’inquiète également de l’augmentation de la dette publique, qui selon lui, aurait déjà dépassé les 4000 milliards de francs CFA en 2024 et pourrait atteindre 5000 milliards en 2025.
Me Diop regrette que, malgré l’état préoccupant des finances héritées de l’ancien régime, l’actuel gouvernement continue sur la même trajectoire.
« Un rapport a été publié après l’analyse de la situation des finances publiques de l’ancien régime, réalisé par le gouvernement actuel. Ce qui est préoccupant, c’est que malgré cette situation difficile héritée, l’actuel régime est dans la même lancée. Les Sénégalais doivent être informés de l’utilisation de ces emprunts », a-t-il martelé.
Des zones d’ombre autour de la gestion financière
Une gestion foncière et douanière à réformer
Me Moussa Diop est également revenu sur l’administration foncière et douanière. Il a dénoncé un manque de transparence et d’équité dans la répartition des fonds communs.
Il estime que ces dysfonctionnements nécessitent des réformes profondes, notamment dans le processus d’attribution des postes, qui, selon lui, ne repose pas toujours sur le mérite.
L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk s’inquiète également de l’augmentation de la dette publique, qui selon lui, aurait déjà dépassé les 4000 milliards de francs CFA en 2024 et pourrait atteindre 5000 milliards en 2025.
Me Diop regrette que, malgré l’état préoccupant des finances héritées de l’ancien régime, l’actuel gouvernement continue sur la même trajectoire.
« Un rapport a été publié après l’analyse de la situation des finances publiques de l’ancien régime, réalisé par le gouvernement actuel. Ce qui est préoccupant, c’est que malgré cette situation difficile héritée, l’actuel régime est dans la même lancée. Les Sénégalais doivent être informés de l’utilisation de ces emprunts », a-t-il martelé.
Des zones d’ombre autour de la gestion financière
Me Moussa Diop appelle à une reddition des comptes élargie et interpelle aussi bien les anciens responsables que la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Il souligne que le rapport de la Cour des comptes, censé faire la lumière sur certaines irrégularités, n’a pas été validé par tous les présidents de chambre, ce qu’il qualifie de « pagaille au sommet de l’État ».
Enfin, il s’interroge sur les disparitions récentes de plusieurs personnalités du secteur financier, notamment l’ex-ministre des Finances Moustapha Bâ, le chef de division informatique du Trésor public et le directeur général du Budget et exige des explications sur ces absences jugées troublantes.