Massacre de Shakahola au Kenya: le bilan humain ne cesse de s’alourdir

Au Kenya, le nouveau bilan du « massacre de la forêt de Shakahola » s’élève à 201 morts après la découverte, samedi 13 mai, de 22 nouveaux corps, présumés être ceux des fidèles d’une secte. La préfète de la région, Rhoda Onyancha, a précisé que 26 personnes avaient été arrêtées à ce jour, dont le leader de la secte Paul Nthenge Mackenzie. Cet ancien chauffeur de taxi, autoproclamé « pasteur » de l’Église Internationale de Bonne Nouvelle, invitait les fidèles de la secte à jeûner pour « rencontrer Jésus.

Des familles continuent d’affluer sur place, dans l’espoir d’avoir des nouvelles de leurs proches, suspectés d’être des adeptes de la secte.

La Croix-Rouge kényane a enregistré plus de 600 signalements de personnes portées disparues, à son bureau de recherche sur place.

Le bilan humain risque de s’alourdir alors que les fouilles ne sont pas encore terminées dans la forêt. Les enquêteurs ont plus de 300 hectares de terrain à passer au peigne fin.   

Des autopsies ont déjà été réalisées sur une centaine de corps. Les premiers résultats indiquent que la plupart des victimes sont mortes de faim. Certaines d’entre elles, dont des enfants, ont toutefois été étranglées, battues ou étouffées. Les familles des fidèles ont été appelées à venir effectuer des prélèvements ADN pour faciliter l’identification des corps. 

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