Au soir du coup d’Etat réussi, le 5 septembre 2021, le colonel Mamadi Doumbouya avait déjà fait part de sa volonté d’apporter des modifications aux textes régissant la République de Guinée. Plus d’un an après cette déclaration, ce souhait est en passe de se concrétiser. Ce mardi 21 février, le chef de la transition a présidé la cérémonie officielle du lancement du symposium sur le constitutionnalisme en République de Guinée.
Organisée par le Conseil National de la Transition (CNT), cette rencontre a pour objectif d’aboutir à l’élaboration d’une nouvelle constitution. Dans son discours, Mamadi Doumbouya est, d’abord, revenu sur l’importance de cet exercice pour le peuple guinéen : « Une Constitution mal ficelée nous amène à reprendre de nouvelles transitions. Ce que nous ne voulons plus. Notre pays a besoin de quiétude, pas que des périodes transitoires en permanence. Donc, il est question aujourd’hui de la Constitution. Il faut qu’on puisse réfléchir pour mettre en place une Constitution forte, adaptée à nos besoins et réalités ».
Le président de la transition a insisté sur la nécessité de produire un texte pour trouver « la solution adéquate guinéenne ».
« Il ne s’agit pas de prendre les constitutions à côté, ou de faire la photocopie des constitutions pour réécrire une nouvelle Constitution. NON, s’exclame-t-il. Il faut réfléchir profondément et faire une Constitution de façon honnête, entre vous et Dieu. Pour que nos enfants qui viendront, puissent en bénéficier. Nous allons tous disparaître un jour, ce qui restera et résistera au temps, c’est notre pays. Je vous exhorte de nous aider à avoir un outil qui servira la République de Guinée ».