L’Usaid équipe le laboratoire de parasitologie médicale de la Faculté de Médecine, Pharmacie et Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). À travers son programme de lutte contre le paludisme The President’s Malaria Initiative (PMI), l’organisation internationale a offert du matériel de biologie moléculaire d’une valeur d’environ 108 millions de francs CFA au laboratoire de parasitologie de la FMPO. La cérémonie de remise de ces équipements s’est tenue le jeudi 25 janvier 2024 à l’Ucad.
Ce lot d’équipements comprend un séquenceur d’ADN de nouvelle génération, un appareil d’extraction d’ADN et un poste de sécurité microbiologique, permettra « au service de parasitologie de continuer son appui technique au Programme National de lutte contre le paludisme (PNLP) notamment dans le cadre de la surveillance de l’efficacité des antipaludiques utilisés au Sénégal par les outils moléculaires ».
Des équipements qui ont une portée à la fois pédagogique, scientifique, sanitaire et politique selon la vice rectrice de l’Ucad Aminata Niang Diène. En plus de « renforcer les capacités de recherche du laboratoire », ces équipements serviront « aussi aux établissements sanitaires et politiques. Pour dire que ces équipements ont une portée à la fois nationale et internationale parce que l’Ucad forme aussi pour l’Afrique » a dit M.Diène.
Pour sa part, le docteur Ababacar Sadou représentant de l’USAID/PMI a invité les autorités de la FMPO à « une utilisation efficiente de ces équipements mis à leur disposition ». « L’Usaid travaille avec l’Ucad pour soutenir des activités de recherches dans différents domaines incluant la parasitologie, la médecine, entre autres » a ajouté M. Sadou.
Depuis 2007, l’Usaid soutient le Programme National de Lutte contre le Paludisme (Pnlp) avec un budget annuel « qui tourne autour de 22 à 25 millions de dollars par an ». Un appui qui a permis au Sénégal, à travers ledit programme de faire des avancées significatives dans la lutte contre le paludisme. Cet appui a permis au Sénégal à être à un autre niveau en matière de caractérisation de la résistance du plasmodium à la chloroquine, l’utilisation des combinaisons thérapeutiques à base de dérivés de l’artémisinine (ACT), la chimioprévention du paludisme saisonnier chez les enfants de moins de 10 ans, entre autres.