Lutte contre le changement climatique: les pays les moins avancés remettent sur la table le financement des actions d’adaptation et d’atténuation

Les données scientifiques du 6ème rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat(GIEC) montrent  l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le rapport indique que les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines sont à l’origine de l’augmentation de la température à la surface du globe s’est élevée d’1,1 °C par rapport à la période préindustrielle.
 
« Quels que soient les scénarios d’émission, le GIEC estime que le réchauffement de la planète atteindra 1,5° C dès le début des années 2030. Limiter ce réchauffement à 1,5°C au plus 2 °C ne sera possible qu’en accélérant dès maintenant la baisse des émissions. Nous polluons moins mais les problèmes climatiques nous affectent plus parce que nous n’avons pas les capacités pour faire face », confie Madeleine Diouf Sarr, présidente du Groupe de Négociateurs des Pma sur les changements climatiques que dirige le Sénégal.
 
En prélude à la Conférence internationale de Dubaï de 2023 sur les changements climatiques, ou COP 28 qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre 2023, les pays les moins avancés sont en conclave à saly pour faire le point de ce qui a été obtenu en termes de résultats durant la Cop 27 à Charm El Cheikh en Égypte. 
 
En effet, les PMA sont confrontés à plusieurs défis. Face à cette situation, un atelier technique regroupant des coordonnateurs des Pma sur la négociation climatique se tient à Saly.
 
« Le besoin de financement climatique reste important. La COP 27 a noté avec inquiétude l’énorme écart entre les besoins et les financements nécessaires et a souligné qu’un soutien financier accéléré est essentiel. Nous nous préparons aux  négociations climatiques prévues cette année afin de permettre une meilleure prise en charge des besoins du Groupe des PMA », explique Madeleine Diouf Sarr. Durant quatre jours, des experts vont se pencher sur l’objectif mondial sur l’adaptation, le nouvel objectif de la finance climatique, les pertes et préjudices, le bilan mondial et le programme de travail sur l’atténuation, entre autres.

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