Le président américain ne s’était jamais rendu en Afrique en tant que chef d’État.
Les élections présidentielles de novembre ont, semble-t-il, été épuisantes pour Joe Biden. Mercredi 4 décembre, le président américain a fermé les yeux pendant de longues secondes, laissant penser que l’homme âgé de 82 ans s’est assoupi, lors d’une réunion en Angola, dans le sud-ouest de l’Afrique.
Joe Biden participait alors à une table ronde avec des dirigeants africains pour discuter du projet d’infrastructure du corridor de Lobito, qui pourrait transporter par voie ferrée des minéraux essentiels de la République démocratique du Congo et de la Zambie vers l’Occident. Les États-Unis ont accordé un prêt de 550 millions de dollars pour soutenir cet ambitieux projet, que Joe Biden a qualifié de «révolution».
Une présence rare
Cette visite est historique puisqu’il s’agit du premier voyage officiel d’un président américain en Afrique depuis 2015. Sur place, le démocrate a pu échanger avec les dirigeants de l’Angola, du Congo, de la Zambie, ainsi que de la Tanzanie. La visite en Angola d’un président américain est également une première.
L’Angola entretient depuis longtemps des liens étroits avec la Chine et la Russie, mais le pays s’est récemment rapproché de l’Occident. Alors que la Chine y a déjà investi des montants pharaoniques, Washington assure proposer des initiatives plus respectueuses des intérêts des pays africains. Là où Pékin est accusé de les accabler avec des créances impossibles à honorer.