Ayib Daffé député, Président de Commission permanente à l’Assemblée nationale a chargé le président de la République Macky Sall qu’il accuse d’être le principal risque budgétaire au Sénégal, lors de la séance sur le Débat d’orientation budgétaire (Dob).
« Les risques budgétaires, vous en avez parlé, mais de façon artificielle. Vous n’êtes pas allé en profondeur. Ici le principal risque budgétaire, c’est la troisième candidature de Macky Sall. C’est Macky Sall qui est le risque budgétaire principal. Parce qu’il est à l’origine de l’instabilité des institutions. C’est lui qui est la cause de l’insécurité juridique. Donc, il doit renoncer à son rêve de faire une troisième candidature, ce qui n’est pas possible. Parce que l’article 27 de la constitution dit nul ne peut faire plus de 2 mandats consécutifs », a martelé Ayib Daffé.
Le député de l’opposition de poursuivre : « Ressèment nous avons vu Macky Sall aller à Paris pour s’endetter encore. Ce n’est pas une mauvaise chose, mais il fait qu’on sache. On dit qu’on lui a remis 2,5 milliards d’euros pour qu’il investisse dans les énergies renouvelables. Cette transition qu’est ce que ça nous rapporte. Ils vont vous dire le gaz nous en avons besoin plus que vous alors on va vous canaliser vers les énergies renouvelables. Également sur le Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle (DPBEP) vous avez parlé de la gouvernance et de la lutte contre la corruption, mais vous n’avez pas insisté. On aurait bien savoir ce qui nous attend à ce niveau. Parce qu’on a beaucoup plus parlé de criminaliser le vandalisme. C’est bien, mais il faut criminaliser le vandalisme économique, le pillage des deniers publics, la corruption. Parce que c’est des milliers de milliards des TER et des BRT englouties dans des flux financiers ».
Par ailleurs, Abib Daffé revient sur les promesses du gouvernement sur la région de Sédhiou. Il invite l’Etat à respecter sa promesse. « En mars, le président de la République Macky Sall était à Sédhiou et nous a promis 400 milliards de F CFA. Je veux savoir où vous en êtes. Parce que la population est en train de demander. Le point de Téminto, le barrage de Diopcounda ou en êtes-vous ? Parce qu’on ne veut pas que cela soit un bluff. Nous évitons que ça soit des promesses politiciennes et électoralistes comme vous avez l’habitude de nous le promettre. Parce que nous avons vu au conseil interministériel de 2015, vous attendez jusqu’à 2023 pour nous faire le bilan. Cette fois-ci, nous voulons un suivi évaluation sincère et régulière ».