Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) a séjourné à Niamey au Niger du 20 mai au 1er juin 2024. Elle a rencontré plusieurs responsables du pays, dont le ministre des Affaires étrangères Bakary Yaou Sangaré et le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine.
Lors des échanges avec M. Zeine, le chef de l’équipe du FMI, Antonio David, a indiqué que les « perspectives économiques sont favorables à court et moyen terme » pour le Niger.
« En 2023, la croissance économique du pays était de 2,4% »
« La croissance réelle du PIB est projetée à 10,6% en 2024 en raison du début des exportations de pétrole et des effets d’entraînement qui en résultent sur l’économie, la levée des sanctions, ainsi que l’augmentation attendue de la production agricole », a poursuivi l’expert du FMI.
Il faut dire qu’en 2023, la croissance économique du pays était seulement de 2,4%. Pour la mission du FMI, cela est dû aux effets des sanctions (intervenues après le putsch) et à une campagne agricole relativement défavorable ».
Des perspectives positives sujettes à « des risques… »
Désormais le Niger est libéré des sanctions et peut entrevoir l’avenir avec sérénité. Le FMI prévient tout de même que ses perspectives positives (pour l’économie du pays) sont sujettes à « des risques, en particulier, ceux liés à la situation sécuritaire et aux vulnérabilités aux chocs climatiques ».