Le CUDIS salue la création d’une Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) félicite le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, suite à la mise en place de la Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe. Il a également salué la nomination du Dr Djim Ousmane Dramé, l’un de ses membres éminents, à la tête de cette nouvelle structure.

Dans le communiqué parvenu à PressAfrik, le CUDIS réaffirme « son engagement à soutenir le Dr Dramé dans ses missions, notamment dans l’écoute des autorités religieuses et la rationalisation des relations entre l’État et les différentes sensibilités religieuses du pays. » Le cadre islamique s’est aussi réjoui de la volonté du chef de l’État de faire du religieux « un levier de développement individuel et collectif au Sénégal. »

Le Président du CUDIS, Abdoul Aziz Mbacké Majalis souligne l’importance de préserver le modèle sénégalais de tolérance et de vivre ensemble, face aux menaces internes et externes. Ce modèle, basé sur la parenté, la foi, et le respect mutuel, constitue selon la note, l’un des piliers de la stabilité du pays. Le CUDIS regroupe diverses confréries soufies ainsi que des associations islamiques et collabore avec d’autres confessions religieuses dans l’objectif de promouvoir la paix et de combattre l’extrémisme religieux au Sénégal.

L’organisation se fixe également pour mission de transmettre aux jeunes générations la culture de tolérance et de paix qui caractérise le pays. « L’originalité du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal est de regrouper les confréries soufies (Mouridiya, Tijaniya, Khadriya, Layène, la famille Omarienne, Niassènes), les Associations islamiques, comme le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS), la Jamâtou Ibâdou Rahman, la Communauté Ahloul Bayt des Chiites, le Forum Islamique pour la Paix, le pacte des « 1111 imams de Casamance », des membres de la Société civile, etc. L’objectif du CUDIS est de consolider, perpétuer et transmettre aux jeunes générations, la culture de paix et de vivre ensemble de notre cher pays, combattre l’extrémisme religieux et l’obscurantisme. Il collabore avec toutes les autres confessions religieuses (chrétienne, etc.) qui partagent la culture sénégalaise du vivre ensemble et de la tolérance, et travaille avec l’appui de chercheurs des institutions universitaires et académiques reconnues », indique Abdoul Aziz Mbacké Majalis.

 

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