L’armée américaine a annoncé vendredi avoir tué la veille dans une frappe en Syrie un cadre du groupe Etat islamique.
« Deux membres de l’EI ont été tués, dont Abou Youssif », également connu sous le nom de « Mahmoud », dans la frappe qui a eu lieu jeudi dans la province de Deir Ezzor, a indiqué dans un communiqué sur X le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom).
« Cette frappe entre dans le cadre de l’engagement continu du Centcom, aux côtés de ses partenaires dans la région, à perturber et saboter les efforts des terroristes visant à planifier, organiser et mener des attaques », a-t-il ajouté.
La frappe a été menée « dans une zone anciennement contrôlée par le régime syrien et les Russes », a précisé le Centcom.
Washington mène depuis des années des frappes et des raids en Syrie pour aider à prévenir une résurgence du groupe État islamique.
L’EI a pris le contrôle de pans entiers de la Syrie et de l’Irak en 2014, proclamant son « califat » et lançant un règne de terreur avant d’être défait en 2019 par une coalition internationale.
Les Américains ont intensifié leurs frappes sur le groupe jihadiste depuis la chute le 8 décembre du gouvernement de Bachar el-Assad, visant des zones auparavant protégées par les défenses aériennes syriennes et russes.
Le même jour, Washington avait mené des dizaines de frappes aériennes visant « plus de 75 cibles de l’EI » en Syrie.
Le Centcom avait indiqué vouloir s’assurer que l’EI « ne cherche pas à tirer profit de la situation pour se reconstituer dans le centre de la Syrie ».
Le Pentagone a annoncé jeudi avoir doublé ces derniers mois le nombre des effectifs militaires américains en Syrie dans le cadre des opérations contre l’EI, les portant à environ 2.000 personnes contre 900 auparavant.