Les journaux reçus jeudi à l’APS se sont intéressés aux sujets politiques, dont la nomination du futur Premier ministre.
Sud Quotidien écrit « inflation, bérézina du Benno, regain de l’opposition, nouveau gouvernement », et affiche à sa une : « ces défis de fin de mandat !’’.
Le journal indique que « c’est un secret de polichinelle. L’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, est parti pour vivre une fin de mandat très mouvementée, voire très difficile ».
« Et ce après avoir été pendant dix ans (2012-2022), le maître incontestable du jeu politique qui inspire et fixe à lui tout seul, les règles démocratiques dans sa propre coalition grâce à son pouvoir de décret, mais aussi dans l’opposition par le biais de l’instrumentalisation des dossiers judiciaires à des fins d’élimination de potentiels adversaires », ajoute Sud.
Selon la publication, « aujourd’hui, force est de reconnaître que Macky Sall pourrait vivre les 18 mois en tant que président de la République dans une tension permanente et préjudiciable, tout le contraire du temps qu’il a passé au Palais de la République ».
Concernant les postes de Premier ministre et du président de l’Assemblée nationale, Kritik s’exclame : « deux gros bébés par césarienne ! ».
« Tôt ou tard, la messe sera dite. Malgré un suspens sans fin, le nouveau PM devra sortir de sa boite comme l’installation de la prochaine législature lèvera le voile sur le successeur de Moustapha Niasse », relève ce journal.
Kritik souligne que « Macky Sall qui a pris du temps dans son remue-méninges n’est plus loin de nous servir son plat préféré pour faciliter la digestion d’un peuple remonté au regard des résultats sortis des urnes lors des dernières élections législatives ».
WalfQuotidien évoque le « périple de Macky, l’absence d’un PM et la fin de mandat de l’Assemblée », et écrit à sa une : « le Sénégal sans gouvernail »
Le journal soutient que « le Sénégal, avec l’absence d’un Premier ministre, le voyage de Macky Sall et le mandat arrivé à terme du bureau de l’Assemblée nationale, traverse un vide institutionnel sans précédent ».
« Ce qui conduit à l’équation de la légitimité des actes administratifs posés par le gouvernement, mais également la vacance du poste de président de la République en cas d’empêchement de l’actuel locataire du palais », note WalfQuotidien.
D’autres publications ont largement commenté la sortie de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade (2000-2012), sur le statut du chef de l’opposition parlementaire, la remobilisation de ses troupes, après la percée de sa coalition Wallu Sénégal au dernier scrutin législatif.
« Chef de l’opposition : Wade réchauffe le plat », écrit Bès Bi le Jour.
Le journal rapporte qu’Abdoulaye Wade, fondateur du Parti démocratique sénégalais (PDS) relance le débat sur le statut du chef de l’opposition, estimant que sa formation « est la première force de l’opposition parlementaire ».
Bès Bi le Jour précise que dans une lettre adressée à ses militants et sympathisants, il estime que « la coalition Wallu Sénégal dont il était la tête de liste s’en est bien sortie d’ailleurs grâce à une alliance stratégique avec Yewwi Askan Wi ».
« Revigoré par les performances de sa formation aux élections législatives : Wade proclame le PDS, 1ère force de l’opposition parlementaire », écrit Vox Populi.
Dans les colonnes de cette publication, l’ex-président de la République déclare : « notre parti a participé aux élections législatives du 31 juillet 2022 sous la bannière de Wallu Sénégal, en alliance stratégique avec Yewwi Askan Wi’’.
« Ensemble, nous avons 80 sièges de députés à l’Assemblée nationale et une majorité politique et arithmétique qui fait de notre parti, la première force de l’opposition parlementaire, a ajouté Abdoulaye Wade dans des propos rapportés par le journal.
« Reprise des opérations de vente des cartes et de renouvellement des structures du Parti, Wade remobilise ses troupes », écrit Direct News, soulignant que « les résultats issus des élections législatives ont donné un nouveau souffle au PDS. Sous ce rapport, le président Wade réarme ses hommes ».
Le Soleil s’est intéressé de son côté à la visite au Sénégal (16-17 août) du président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o, également Ambassadeur du Mondial « Qatar 2022 ».
« L’Afrique au Mondial, CAN, Fédération camerounaise…, les vérités crues de Samuel Eto’o », affiche à sa Une le Soleil.
Dans une longue interview accordée au journal, l’ancien international camerounais a abordé entre autres sujets, les chances des équipes Africaines engagées à la prochaines Coupe du Monde et son bilan d’étape en tant que président de la FECAFOOT (Fédération camerounaise de football).