Exit les messages écrits ! A l’occasion du nouvel an, ce lundi 1er janvier 2024, Karim Wade a décidé de parler de vive voix aux Sénégalais à travers un enregistrement vidéo. Une occasion pour Wade-Fils, candidat à l’élection présidentielle d’aborder les lourdes conséquences de son exil forcé, du point de vue affectif et religieux, sur sa vie. Non sans solder des comptes avec le régime de Macky Sall et sa fameuse traque aux biens supposés mal acquis.
« Il y a plus de 7 ans, j’ai été contraint de quitter ma terre natale, le Sénégal, que j’aime au plus profond de mon cœur. Cet exil forcé, après un procès arbitraire suivi de trois longues années de prison, m’a interdit d’aller prier sur les tombes de mes proches. Cette séparation brutale avec notre terre et nos traditions, m’a également privé de moments précieux comme la quête de sagesse auprès de mon défunt marabout Cheikh Sidy Mactar Mbacké et de notre vénéré khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Ces moments douloureux resteront à jamais gravés en moi », lâche-t-il, remerciant ses parents, le peuple sénégalais et l’Émir du Qatar dont le soutien ont été pour lui « une source constante de résilience et d’inspiration.
Ressassant cette douloureuse séquence de sa vie, Karim dit n’en garder aucune « rancœur ». « C’est dans ces moments difficiles que j’ai appris la valeur inestimable du pardon et la nécessité de ne garder aucune rancœur », souligne-t-il. Cet exil, selon le candidat du PDS, a été une source de réconciliation avec lui-même et avec les autres, en se départissant de toute négativité. « J’ai compris qu’en cultivant la paix intérieure et en libérant notre esprit de ces sentiments négatifs, nous créons les conditions propices à la réconciliation et à un avenir meilleur pour tous », confie-t-il.
A l’attention des militants et sympathisants du PDS qui attendent son retour avec impatience, Karim annonce la bonne nouvelle. « Mon exil touche à sa fin », lance-t-il. Préparant ce retour tant attendu, il s’est résolument tourné « vers l’avenir avec espoir ». « 2024 est une année charnière pour le Sénégal. Nous sommes à la croisée des chemins. Continuerons-nous sur la voie de la division, de la haine, du renoncement ? Ou, choisirons-nous la voie de l’unité, la réconciliation, l’ambition pour affronter ensemble les défis majeurs qui se dressent devant nous ? », s’interroge-t-il.
La réponse à ces questions est claire. Le candidat du PDS s’engage à offrir aux Sénégalais notamment à la jeunesse, « un avenir meilleur où ils seraient assurés de bénéficier des promesses du Sénégal et des potentialités inexploitées de l’Afrique ».