Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a menacé ce dimanche 1er septembre de « régler son compte » au Hamas palestinien, après la mort de six otages, dont les corps ont été retrouvés dans la bande de Gaza, selon l’armée israélienne.
« Celui qui tue des otages ne veut pas d’un accord » pour un cessez-le-feu et la libération des otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens, a encore estimé Benjamin Netanyahu, menaçant le mouvement islamiste palestinien:
« Nous vous poursuivrons, nous vous attraperons et nous réglerons votre compte. »
Plus de 40.000 morts
Plus tôt, un dirigeant du Hamas, Ezzat Rishq, avait estimé qu’Israël était « le responsable de la mort » des otages « parce qu’il s’entête à poursuivre sa guerre génocidaire (…) et à fuir tout accord de cessez-le-feu ».
Lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, 251 personnes ont été enlevées en Israël et emmenées à Gaza. Cette vaste attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.199 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles.
Les représailles israéliennes ont fait au moins 40.691 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas. D’après l’ONU, la majorité des morts sont des femmes et des mineurs.
Négociations sur un accord de trêve
Depuis des mois, l’Égypte, le Qatar et les Etats-Unis tentent d’arracher un accord à Gaza, basé sur un plan proposé fin mai par le président américain Joe Biden.
Israël et le Hamas disent l’accepter mais ne s’entendent pas sur certaines conditions de son application, principalement le maintien de troupes israéliennes à la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza.
Benjamin Netanyahu a également évoqué la mort de trois policiers israéliens dans une fusillade ce dimanche matin dans le sud de la Cisjordanie occupée. Cette attaque n’a pas été revendiquée mais le Hamas y a vu « une opération héroïque de la résistance » et « une réponse naturelle aux massacres du peuple » palestinien dans un communiqué.