L’édile sédhiois a été également marqué par les infrastructures qui ont permis de sortir sa ville du désenclavement. Le pont surplombant le Fleuve Gambie est en première ligne. «Avant pour venir à Sédhiou, rembobine Balla Moussa Daffé, on faisait au moins 24 heures. Certains passaient même la nuit sur place, en faisant la queue pour espérer emprunter le bac et traverser. Ce pont a permis de rompre cette discontinuité territoriale entre le Nord et le Sud.»
À ce pont, il faut ajouter celui de Marsassoum, la route de Sénoba (en cours de réalisation), la réfection de la voierie au niveau de la commune.
Dans le domaine de la santé, Sédhiou n’a plus «rien à envier aux autres régions du Sénégal», salue dans Le Soleil le médecin-chef de région, Dr Amadou Yéri Camara. Il signale que la région est passé de trois à seize spécialités entre 2017 et 2022.
Dr Camara détaille : «Nous avons maintenant un pédiatre, un deuxième gynécologue, un ophtalmologue, un radiologue, un scanner, un cardiologue et l’ORL qui est un réel motif de satisfaction.»
En outre, entre 2015 et 2022, Sédhiou est passé de trois à cinq centres de santé, de 45 à 63 postes de santé, de 30 à 108 sages-femmes et de 25 à 75 infirmiers.
En matière d’accès à l’électricité, la région est passée d’un taux de 20% en 2012 à 45% en 2022. Durant la même période, le taux d’accès à l’eau potable a bondi de 15% à 69%.
Dans le domaine de l’emploi, de la formation et du financement des jeunes et des femmes, la DER/FJ, le 3FPT ainsi que d’autres structures dédiées ont enrôlé de nombreux bénéficiaires.
En matière d’éducation, le nombre d’abris provisoires pour 3119 classes est passé en sept ans (2015-2022) de 1198 à 673, soit un recul de 18%.
Infrastructures, santé… : comment Sédhiou a grandi en huit ans
Entre 2015 et 2023, l’État a injecté 289,5 milliards dans la capitale du Pakao. Ces investissements massifs ont changé positivement le visage de la région. Surtout dans les domaines des infrastructures et de la santé.
Lors du Conseil des ministres délocalisé tenu en 2015 dans la région, le Président Macky Sall avait fait un aveu : «Sédhiou est une région qui a un fort potentiel économique mais qui, malgré le courage de ses hommes et femmes, la vigueur de sa jeunesse, manque presque de tout, hélas.»
Pour corriger le tir, le chef de l’État avait mobilisé 200 milliards de francs CFA. «Cette enveloppe concerne tous les secteurs d’activités, avait précisé le ministre des Finances de l’époque, Amadou Bâ, aujourd’hui Premier ministre. Mais les problèmes de Sédhiou étant des problèmes lié à son enclavement, c’est une somme importante qui sera réservée au désenclavement. Je crois que cela devrait tourner autour de 127 milliards de francs CFA.»
Les ressources dégagées par le gouvernement pour changer le visage de la capitale du Pakaodevaient aller aussià l’agriculture, à la santé, à l’éducation, à la sécurité, à la culture, au sport, notamment. Au total, le gouvernement avait pris 76 engagements pour le rayonnement de la région.
Mais déjà, les Sédhiois jubilent. Même si beaucoup reste à faire, leur localité embellit grâce aux réalisations du gouvernement entreprises depuis 2015. «Sur les 76 engagements pris, 78% sont déjà réalisés ou en cours de réalisation», renseigne dans les colonnes de L’Observateur le gouvernement de la région, Papa Demba Diallo.
Les projets exécutés ont mobilisés 167 des 200 milliards annoncés lors du Conseil des ministres délocalisé de 2015. Mais les investissements globaux pour la capitale du Pakao, durant la période considérée, sont plus importants. Le chef de l’exécutif régional informe que ceux-ci sont estimés à 289,5 milliards, compte tenu des 108 milliards financées hors engagements pour 151 actions.
De l’avis des responsables locaux, les réalisations les plus marquantes ont été enregistrées dans les domaines des infrastructures et de la santé. Lesquelles ont permis à la zone de connaître un important bond en avant.
Deux d’entre elles ont retenu particulièrement l’attention du maire de Sédhiou. «L’hôpital de niveau 3, doté d’un plateau technique très relevé, et la grande mosquée (qui a été) entièrement rénovée. C’est près d’un milliard de francs CFA mobilisés pour sa réalisation grâce au chef de l’État, souligne Balla Moussa Daffé dans un entretien avec Le Soleil. En le faisant, il a rendu au Pakao ce qui a fait son renom, c’est-à-dire une terre de prières et de bénédictions.»
À ce pont, il faut ajouter celui de Marsassoum, la route de Sénoba (en cours de réalisation), la réfection de la voierie au niveau de la commune.
Dans le domaine de la santé, Sédhiou n’a plus «rien à envier aux autres régions du Sénégal», salue dans Le Soleil le médecin-chef de région, Dr Amadou Yéri Camara. Il signale que la région est passé de trois à seize spécialités entre 2017 et 2022.
Dr Camara détaille : «Nous avons maintenant un pédiatre, un deuxième gynécologue, un ophtalmologue, un radiologue, un scanner, un cardiologue et l’ORL qui est un réel motif de satisfaction.»
En outre, entre 2015 et 2022, Sédhiou est passé de trois à cinq centres de santé, de 45 à 63 postes de santé, de 30 à 108 sages-femmes et de 25 à 75 infirmiers.
En matière d’accès à l’électricité, la région est passée d’un taux de 20% en 2012 à 45% en 2022. Durant la même période, le taux d’accès à l’eau potable a bondi de 15% à 69%.
Dans le domaine de l’emploi, de la formation et du financement des jeunes et des femmes, la DER/FJ, le 3FPT ainsi que d’autres structures dédiées ont enrôlé de nombreux bénéficiaires.
En matière d’éducation, le nombre d’abris provisoires pour 3119 classes est passé en sept ans (2015-2022) de 1198 à 673, soit un recul de 18%.
À cause de cet écueil, le Pakaone profite pas pleinement de la fertilité de ses sols. D’après Le Soleil la localité est la première productrice d’anacarde, la deuxième de banane et de riz pluvial. «La région produit beaucoup de choses, mais ne transforme pas. C’est ce qui explique qu’elle ne gagne pas beaucoup au niveau de la chaîne de valeurs», regrette le gouverneur Papa Demba Diallo.
«Les attentes sont énormes, concède dans Le Soleil Saliou Bodian, enseignant à la retraite. Nous attendons encore beaucoup du chef de l’État Macky Sall. Mais nous pouvons d’ores et déjà lui témoigner notre affection, lui renouveler notre gratitude et lui dire un grand merci. Au-delà de leur appropriation par les populations, les réalisations enregistrées ont favorisé des liens sociaux très forts. Et cela à jamais.»
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