Au moins 46 personnes, dont 37 enfants, sont mortes noyées dans l’Etat indien du Bihar (est) en se baignant lors d’un festival religieux hindou, a appris jeudi l’AFP auprès des autorités locales.
Les victimes sont décédées lors de bains rituels dans des rivières ou des plans d’eau gonflés par les inondations qui ont affecté la région, a précisé un responsable des services locaux de gestion des catastrophes.
« Ces personnes ont ignoré le niveau dangereusement élevé des rivières et des plans d’eau lorsqu’elles se sont baignées pour célébrer le festival », a expliqué ce responsable sous couvert de l’anonymat.
Ces noyades ont eu lieu mardi et mercredi dans quinze districts de l’Etat du Bihar à l’occasion du festival hindou du Jitiya Parv, pendant lequel les mères jeûnent pour assurer le bien-être de leurs enfants.
Des recherches se poursuivaient jeudi pour retrouver les corps de trois autres personnes, selon le même responsable.
Les festivals religieux hindous, qui peuvent rassembler pour les plus importants jusqu’à plusieurs millions de fidèles, sont régulièrement le théâtre d’accidents de masse en Inde.
En juillet dernier, plus de 120 personnes avaient trouvé la mort dans l’Etat de l’Uttar Pradesh lors d’une bousculade au cours d’un rassemblement auquel participaient plus de 250.000 personnes venues écouter un célèbre prédicateur hindou.
Cet accident est le plus grave de ce type survenu en Inde depuis une dizaine d’années.
Les inondations et les glissements de terrain qu’elles provoquent sont fréquents en Inde durant la mousson, qui s’étend de juillet à septembre. Chaque année, ces intempéries y font des centaines de victimes.
Les scientifiques estiment que le changement climatique aggrave la fréquence, l’intensité et le caractère imprévisible de ces phénomènes.
En juillet dernier, des pluies torrentielles ont causé des glissements de terrains qui fait plus de 200 victimes dans l’Etat du Kerala (sud).