L’armée israélienne mène une opération « ciblée » dans l’hôpital al-Chifa, le plus grand centre hospitalier de Gaza, depuis mardi soir 14 novembre.
► Mercredi soir, Israël a affirmé avoir trouvé des « armes et équipements militaires » dans l’hôpital al-Chifa, ce que le Hamas a démenti.
►Sortant du silence pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé mercredi à des « pauses et des couloirs humanitaires » dans la bande de Gaza. La résolution préparée par Malte, adoptée par 12 voix pour et trois abstentions (États-Unis, Royaume-Uni, Russie), « appelle à des pauses et couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants ».
►L’armée israélienne a annoncé avoir pris possession des bâtiments gouvernementaux, dont le Parlement, du mouvement Hamas dans la ville de Gaza.
►Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé ce mercredi à 20h que le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza avait atteint les 11 500 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, dont 4 710 enfants. Depuis cette date, plus de 1 200 Israéliens ont été tués, après un bilan revu à la baisse vendredi 10 novembre. L’armée israélienne fait état de 239 personnes retenues en otage par le Hamas.
Horaires donnés en temps universel (TU), cliquez ici pour rafraîchir
L’armée israélienne annonce avoir perdu 50 soldats depuis le début de la guerre à Gaza
Les opérations israéliennes à Gaza sont-elles conformes au droit international?
Le lancement d’une opération à l’intérieur de l’hôpital Chifa pose la question du respect du droit international dans ce conflit. Les attaques du Hamas le 7 octobre ayant visé des civils s’apparentent à des crimes de guerre, mais qu’en est-il du côté israélien ?
Attentat présumé à Jérusalem
Un Israélien aurait été grièvement blessé et trois autres seraient dans un état léger lors d’un attentat présumé à Jérusalem, affirment les services médicaux d’urgence israéliens, le MDA (Medical Emergency Services). Le tireur présumé aurait été abattu. L’attaque a eu lieu près d’un barrage de sécurité reliant Jérusalem à la Cisjordanie occupée
Le président français assure faire « tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir la libération des otages »
Le chef de l’État français Emmanuel Macron a déclaré jeudi dans un post sur X en hébreu que la France faisait « tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir la libération des otages ». « Nous utilisons toutes nos forces pour les libérer et permettre aux familles de retrouver leurs proches », a-t-il ajouté.
L’armée israélienne frappe la maison du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Gaza
Des avions de combat israéliens ont frappé la maison du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, au camp de Chati dans le nord de la bande de Gaza, annonce l’armée israélienne. La maison de Haniyeh était « utilisée comme infrastructure terroriste et servait souvent de point de rencontre pour les hauts dirigeants du Hamas afin de diriger des attaques terroristes contre les civils israéliens et les soldats des FDI (Forces de défense israéliennes) », a déclaré l’armée.
L’offensive terrestre se poursuit sur plusieurs autres sites du nord de la bande de Gaza
Comme le souligne le quotidien Haaretz, les yeux du monde sont fixés sur ce qui se passe à al-Chifa alors que l’offensive terrestre se poursuit sur plusieurs autres sites du nord de la bande de Gaza.
► Mercredi soir, Israël a affirmé avoir trouvé des « armes et équipements militaires » dans l’hôpital al-Chifa, ce que le Hamas a démenti.
►Sortant du silence pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé mercredi à des « pauses et des couloirs humanitaires » dans la bande de Gaza. La résolution préparée par Malte, adoptée par 12 voix pour et trois abstentions (États-Unis, Royaume-Uni, Russie), « appelle à des pauses et couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants ».
►L’armée israélienne a annoncé avoir pris possession des bâtiments gouvernementaux, dont le Parlement, du mouvement Hamas dans la ville de Gaza.
►Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé ce mercredi à 20h que le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza avait atteint les 11 500 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, dont 4 710 enfants. Depuis cette date, plus de 1 200 Israéliens ont été tués, après un bilan revu à la baisse vendredi 10 novembre. L’armée israélienne fait état de 239 personnes retenues en otage par le Hamas.
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L’armée israélienne annonce avoir perdu 50 soldats depuis le début de la guerre à Gaza
Les opérations israéliennes à Gaza sont-elles conformes au droit international?
Le lancement d’une opération à l’intérieur de l’hôpital Chifa pose la question du respect du droit international dans ce conflit. Les attaques du Hamas le 7 octobre ayant visé des civils s’apparentent à des crimes de guerre, mais qu’en est-il du côté israélien ?
Attentat présumé à Jérusalem
Un Israélien aurait été grièvement blessé et trois autres seraient dans un état léger lors d’un attentat présumé à Jérusalem, affirment les services médicaux d’urgence israéliens, le MDA (Medical Emergency Services). Le tireur présumé aurait été abattu. L’attaque a eu lieu près d’un barrage de sécurité reliant Jérusalem à la Cisjordanie occupée
Le président français assure faire « tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir la libération des otages »
Le chef de l’État français Emmanuel Macron a déclaré jeudi dans un post sur X en hébreu que la France faisait « tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir la libération des otages ». « Nous utilisons toutes nos forces pour les libérer et permettre aux familles de retrouver leurs proches », a-t-il ajouté.
L’armée israélienne frappe la maison du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Gaza
Des avions de combat israéliens ont frappé la maison du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, au camp de Chati dans le nord de la bande de Gaza, annonce l’armée israélienne. La maison de Haniyeh était « utilisée comme infrastructure terroriste et servait souvent de point de rencontre pour les hauts dirigeants du Hamas afin de diriger des attaques terroristes contre les civils israéliens et les soldats des FDI (Forces de défense israéliennes) », a déclaré l’armée.
L’offensive terrestre se poursuit sur plusieurs autres sites du nord de la bande de Gaza
Comme le souligne le quotidien Haaretz, les yeux du monde sont fixés sur ce qui se passe à al-Chifa alors que l’offensive terrestre se poursuit sur plusieurs autres sites du nord de la bande de Gaza.
6h00 : L’armée israélienne toujours déployée à l’hôpital al-Chifa
Du point de vue israélien c’est la même opération qualifiée de « précise et de ciblée » qui se poursuit, relate notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Les forces, estiment les commentateurs, se sont repliées de manière tactique pour se redéployer aux petites heures de la matinée. On indique en Israël que ce sont des commandos de marines qui ont investi le centre hospitalier, le plus grand de Gaza, un vaste complexe de 14 bâtiments qui a été conçu par un bureau d’architectes israélien. Ce jeudi matin le ministère de la Santé palestinien à Gaza sous contrôle du Hamas affirme que les forces israéliennes sont accompagnées de bulldozers et que certaines parties de l’entrée sud de l’hôpital auraient été détruites. L’armée israélienne n’a pas communiqué sur ce sujet. Le porte-parole israélien s’est contenté de préciser que dans le bâtiment qui abrite le département de résonance magnétique d’al-Chifa un poste de commandement avec des moyens technologiques du Hamas avait été découvert.
Du point de vue israélien c’est la même opération qualifiée de « précise et de ciblée » qui se poursuit, relate notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Les forces, estiment les commentateurs, se sont repliées de manière tactique pour se redéployer aux petites heures de la matinée. On indique en Israël que ce sont des commandos de marines qui ont investi le centre hospitalier, le plus grand de Gaza, un vaste complexe de 14 bâtiments qui a été conçu par un bureau d’architectes israélien. Ce jeudi matin le ministère de la Santé palestinien à Gaza sous contrôle du Hamas affirme que les forces israéliennes sont accompagnées de bulldozers et que certaines parties de l’entrée sud de l’hôpital auraient été détruites. L’armée israélienne n’a pas communiqué sur ce sujet. Le porte-parole israélien s’est contenté de préciser que dans le bâtiment qui abrite le département de résonance magnétique d’al-Chifa un poste de commandement avec des moyens technologiques du Hamas avait été découvert.
Négociations pour la libération d’otages
Ce matin, on souligne en Israël que les négociations achoppent sur le nombre de jours de trêve, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Le Hamas en demande au moins cinq, Israël affirme que cela dépend du nombre d’otages libérés. Ils se chiffreraient en dizaine, plus de 50 en tout cas, indiquent les médias. Des femmes et leurs mères pour les otages. Des détenues palestiniennes et des mineurs qui se trouvent dans les prisons israéliennes. Israël se refuse à libérer à ce stade les auteurs d’attentats qui ont provoqué la mort d’Israéliens. Le Hamas réclame également du carburant. Mercredi, Israël a autorisé l’entrée de 23 000 litres de mazout pour la première fois.
Le président israélien Isaac Herzog déclare qu’il ne peut « pas laisser un vide à Gaza »
Le président israélien Isaac Herzog a déclaré qu’Israël ne pouvait pas laisser un vide à Gaza et qu’il devrait y maintenir une force importante dans un avenir proche pour empêcher le Hamas de réapparaître dans la bande de Gaza, rapporte le Financial Times ce jeudi. « Si nous nous retirons, qui prendra la relève ? Nous ne pouvons pas laisser un vide. Nous devons réfléchir à ce que sera le mécanisme ; il y a beaucoup d’idées qui sont lancées dans l’air », a déclaré M. Herzog. « Mais personne ne voudra transformer cet endroit, Gaza, en une base terroriste à nouveau », a-t-il ajouté.
Arrivée en Turquie de malades du cancer évacués de Gaza
Plus d’une vingtaine de malades du cancer qui ont pu quitter Gaza via l’Égypte sont arrivés dans la nuit de mercredi à jeudi en Turquie pour y être soignés, a rapporté l’agence officielle turque Anadolu. Deux avions transportant les patients se sont posés sur l’aéroport d’Ankara. Au total, selon le ministre de la Santé, Fahrettin Koca, « une quarantaine de personnes, vingt-sept patients et treize accompagnateurs, ont été acheminées en Turquie ». Il s’agit de malades souffrant de cancer à Gaza ayant pu franchir le poste frontière de Rafah, a-t-il précisé. Biden refuse toujours d’appeler à un cessez-le-feu
Joe Biden défend sans ambages son refus d’appeler à un cessez-le-feu à Gaza, arguant que le Hamas représente une menace permanente pour Israël et que les forces israéliennes cherchent à éviter les pertes civiles. Une lettre signée par 500 agents gouvernementaux a été envoyée à Joe Biden mardi pour protester contre son soutien inconditionnel à Israël dans la bande de Gaza. Tous les signataires sont anonymes, mais appartiennent tous aux plus grandes agences fédérales américaines. Un signe du mécontentement grandissant que suscite la ligne pro-Israël de Joe Biden dans son propre camp.
Violente manifestation pro-palestinienne devant le siège du parti démocrate
Des heurts ont opposé mercredi soir (heure locale) des dizaines de manifestants pro-palestiniens à la police, devant le siège national du Parti démocrate à Washington, obligeant la fermeture des bureaux du Congrès américain situés à proximité. « Nos officiers s’efforcent de contenir environ 150 personnes qui manifestent illégalement et violemment », près des bureaux du parti, a déclaré la police du Capitole dans un message sur X (ex-Twitter). « Les officiers procèdent à des arrestations », a ajouté la police qui a fait état de six blessés dans ses rangs traités pour des « coupures mineures », voire des « coups de poing ». Des élus qui se trouvaient à ce moment-là dans les bureaux du Comité national démocrate (DNC) ont été escortés hors du bâtiment par la police pour les mettre en sécurité. Les manifestants exigent un cessez-le-feu et la fin de l’opération militaire d’Israël dans la bande de Gaza.
Ce matin, on souligne en Israël que les négociations achoppent sur le nombre de jours de trêve, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Le Hamas en demande au moins cinq, Israël affirme que cela dépend du nombre d’otages libérés. Ils se chiffreraient en dizaine, plus de 50 en tout cas, indiquent les médias. Des femmes et leurs mères pour les otages. Des détenues palestiniennes et des mineurs qui se trouvent dans les prisons israéliennes. Israël se refuse à libérer à ce stade les auteurs d’attentats qui ont provoqué la mort d’Israéliens. Le Hamas réclame également du carburant. Mercredi, Israël a autorisé l’entrée de 23 000 litres de mazout pour la première fois.
Le président israélien Isaac Herzog déclare qu’il ne peut « pas laisser un vide à Gaza »
Le président israélien Isaac Herzog a déclaré qu’Israël ne pouvait pas laisser un vide à Gaza et qu’il devrait y maintenir une force importante dans un avenir proche pour empêcher le Hamas de réapparaître dans la bande de Gaza, rapporte le Financial Times ce jeudi. « Si nous nous retirons, qui prendra la relève ? Nous ne pouvons pas laisser un vide. Nous devons réfléchir à ce que sera le mécanisme ; il y a beaucoup d’idées qui sont lancées dans l’air », a déclaré M. Herzog. « Mais personne ne voudra transformer cet endroit, Gaza, en une base terroriste à nouveau », a-t-il ajouté.
Arrivée en Turquie de malades du cancer évacués de Gaza
Plus d’une vingtaine de malades du cancer qui ont pu quitter Gaza via l’Égypte sont arrivés dans la nuit de mercredi à jeudi en Turquie pour y être soignés, a rapporté l’agence officielle turque Anadolu. Deux avions transportant les patients se sont posés sur l’aéroport d’Ankara. Au total, selon le ministre de la Santé, Fahrettin Koca, « une quarantaine de personnes, vingt-sept patients et treize accompagnateurs, ont été acheminées en Turquie ». Il s’agit de malades souffrant de cancer à Gaza ayant pu franchir le poste frontière de Rafah, a-t-il précisé. Biden refuse toujours d’appeler à un cessez-le-feu
Joe Biden défend sans ambages son refus d’appeler à un cessez-le-feu à Gaza, arguant que le Hamas représente une menace permanente pour Israël et que les forces israéliennes cherchent à éviter les pertes civiles. Une lettre signée par 500 agents gouvernementaux a été envoyée à Joe Biden mardi pour protester contre son soutien inconditionnel à Israël dans la bande de Gaza. Tous les signataires sont anonymes, mais appartiennent tous aux plus grandes agences fédérales américaines. Un signe du mécontentement grandissant que suscite la ligne pro-Israël de Joe Biden dans son propre camp.
Violente manifestation pro-palestinienne devant le siège du parti démocrate
Des heurts ont opposé mercredi soir (heure locale) des dizaines de manifestants pro-palestiniens à la police, devant le siège national du Parti démocrate à Washington, obligeant la fermeture des bureaux du Congrès américain situés à proximité. « Nos officiers s’efforcent de contenir environ 150 personnes qui manifestent illégalement et violemment », près des bureaux du parti, a déclaré la police du Capitole dans un message sur X (ex-Twitter). « Les officiers procèdent à des arrestations », a ajouté la police qui a fait état de six blessés dans ses rangs traités pour des « coupures mineures », voire des « coups de poing ». Des élus qui se trouvaient à ce moment-là dans les bureaux du Comité national démocrate (DNC) ont été escortés hors du bâtiment par la police pour les mettre en sécurité. Les manifestants exigent un cessez-le-feu et la fin de l’opération militaire d’Israël dans la bande de Gaza.