« Le gouvernement a approuvé le plan de libération des otages », indique ce texte publié par le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahu. Vendredi dans la journée, le cabinet de sécurité israélien a donné son feu vert à l’accord de trêve avec le Hamas. Dans sa recommandation en faveur du projet, le cabinet de sécurité israélien avait jugé, « après avoir examiné tous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires de l’accord proposé », que celui-ci soutenait « la réalisation des objectifs de guerre ».
Annoncé mercredi par le Qatar et les États-Unis, cet accord ambitionne de déboucher à terme sur « une fin définitive de la guerre » qui a fait en plus de 15 mois des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien dévasté, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.
Des premières libérations d’otages dimanche
L’accord prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7-Octobre, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël. La fin définitive des hostilités sera négociée durant cette première phase.
Dès dimanche, toutes les opérations militaires sont, en principe, suspendues. L’armée israélienne se retire partiellement de la bande de Gaza et l’aide humanitaire doit commencer à entrer massivement dans le territoire, indique notre envoyé spécial à Tel-Aviv, Nicolas Falez. Dimanche toujours, le Hamas palestinien est censé libérer trois otages – on évoque trois femmes soldates israéliennes. Un premier groupe de détenus palestiniens doit retrouver la liberté au même moment