France: un ancien militaire tue trois personnes avant de se suicider

Un ancien militaire tireur d’élite a ouvert le feu samedi soir dans le centre de la France, tuant trois personnes qui célébraient une fête d’anniversaire dans une maison voisine, avant de retourner l’arme contre lui.

Les enquêteurs s’emploient à comprendre le « comment et le pourquoi » de ce qui s’est passé dans le hameau de Vozelle, une commune résidentielle de l’ouest de Vichy, lors d’une fête familiale organisée à l’occasion du vingtième anniversaire d’un jeune homme, selon les éléments obtenus auprès de la préfecture de l’Allier (centre).
 
Vers 21h30 (19H30 GMT) samedi, un voisin qui ne participait pas à l’anniversaire est apparu sur un chemin reliant son domicile à la maison où se tenait la fête avant d’ouvrir le feu, a indiqué à l’AFP le procureur de Moulins, Jérôme Piques.
 
Il s’est déplacé « en ouvrant le feu sur plusieurs centaines de mètres de son domicile vers celui de ses voisins », a précisé le parquet de Cusset.
 
Le jeune homme qui fêtait son anniversaire, ainsi que son père, 53 ans, et son parrain, 54 ans, ont été tués. Selon la préfecture, quatre personnes ont été également blessées mais leur pronostic vital n’est pas engagé.
 
« L’hypothèse la plus probable » est que l’assaillant ait « retourné l’arme contre lui après avoir tiré », a déclaré M. Piques.
 
Selon le maire de la commune, Michel Marien, l’auteur des tirs est un ancien militaire qui a participé à « des conflits lourds, comme l’Afghanistan, et dans les tireurs d’élite ». « Il y avait visiblement une profusion d’armes chez lui », a-t-il dit au quotidien local La Montagne.
 
Interrogé par l’AFP, le parquet de Cusset a dit ne pouvoir « ni confirmer ni infirmer » les déclarations du maire.
 
« Il vivait reclus, en pleine nature », sa maison se trouvant loin de celle des victimes, a ajouté le maire, ne croyant donc pas qu’un éventuel tapage nocturne soit à l’origine du drame.
 
Le tireur, qui a utilisé une arme à feu à plomb, est « a priori » inconnu des services de police et de justice, a indiqué le procureur, selon qui il n’y a pas eu d’échanges de coups de feu.

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