Les récents événements et le coup de gueule de Carlo Ancelotti ont mis le club merengue en état d’alerte. Marquée au fer rouge par le grand n’importe quoi de la première ère des Galactiques, la Casa Blanca ne veut pas revivre ça.
Il n’a fallu que deux petits matches pour que le calme habituel qui régnait au Real Madrid soit déjà chahuté. Depuis l’arrivée officielle de Kylian Mbappé chez les Merengues, Carlo Ancelotti dispose d’une arme XXL supplémentaire pour un effectif qui est déjà exceptionnel. Sauf que la venue du Français était logiquement accompagnée d’interrogations. Allait-il s’intégrer au vestiaire madrilène ? Carlo Ancelotti allait-il trouver la formule pour faire cohabiter toutes ses stars offensives ? Dès les premiers jours, la presse espagnole assurait que la réponse à la première question était déjà arrivée : Kylian Mbappé a parfaitement été intégré dans sa nouvelle équipe.
Star planétaire arrivée sur la pointe des pieds, le Bondynois a visiblement montré patte blanche à Vinicius Junior, Jude Bellingham et consort. Les débuts réussis de l’aventure espagnole du capitaine de l’équipe de France semblaient d’ailleurs se confirmer par une victoire en Supercoupe d’Europe face à l’Atalanta (2-0). Hormis Vinicius Junior, les stars de l’attaque madrilène n’avaient pas signé le match du siècle, mais elles avaient collaboré afin de permettre notamment à Mbappé de marquer pour son premier match officiel. De quoi autoriser la presse locale à s’enflammer pour la toute nouvelle BVM (Bellingham, Vincius, Mbappé). Un match plus tard, le ton a changé. Tenu en échec sur le terrain de Majorque (1-1), le Real Madrid a affiché des lacunes et Carlo Ancelotti n’a pas apprécié.
Ce mardi matin, les deux principaux quotidiens madrilènes (AS et Marca) ont tous les deux relayé le coup de gueule du coach italien envers ses joueurs. En clair, Carletto a reproché aux siens – et surtout à ses offensifs – de ne pas avoir assez pressé l’adversaire, d’avoir eu un excès d’individualisme ou d’avoir exposé les latéraux en ne revenant pas suffisamment défendre. Avant ça, les médias locaux se sont enflammés hier soir à cause d’un post (rapidement effacé) de Rodrygo sur ses réseaux sociaux. Un post où le Brésilien prévenait qu’il n’y avait pas que la BVM qui comptait et que lui aussi était là. Autant d’événements qui ont fait tilt chez certains. Une équipe composée d’une multitude de stars offensives, de grosses lacunes en défense : Madrid est-il en train de revenir à la première ère des Galactiques où les stars faisaient la loi ?
Alerte générale à Madrid
Relevo n’y est d’ailleurs pas allé par quatre chemins : « panique au club : le Real Madrid, équipe où règne l’ordre et qui sait faire mal, pourrait se transformer en PSG. Dans les couloirs de Valdebebas (le centre d’entraînement du Real, ndlr), ils mettent en garde contre le danger qu’ils ont déjà connu dans les pires années des Galactiques ». Pour le média, si Ancelotti est aussi rapidement sorti de ses gonds, c’est bien parce que l’Italien a immédiatement vu le danger qui guettait son équipe. Avec l’arrivée de Mbappé et le départ de Toni Kroos, Madrid a perdu son équilibre. Le milieu de terrain a perdu son chef d’orchestre et se retrouve avec un homme en moins à l’heure où l’attaque compte un homme en plus. Un fait qui rappelle là encore des cauchemars aux suiveurs du club.
« Une vulnérabilité que le Real Madrid craint avec l’agglomération de stars en attaque, qui rappelle le déséquilibre de la pire époque des Galactiques et celle du départ de Makelele ». À Majorque, les lacunes défensives des Merengues ont ainsi sauté aux yeux de tout le monde. De quoi tirer la sonnette d’alarme. « C’est la panique, oublier d’être le champion de l’ordre pour tomber dans les travers de ce Paris Saint-Germain avec Messi, Neymar et Mbappé », rajoute Relevo, qui a rappelé que si la MNM a triomphé dans une Ligue 1 sans grande concurrence, elle s’est lamentablement écroulée en Ligue des Champions, la compétition chérie du Real Madrid. Habituée à gérer les stars mondiales, la Casa Blanca va-t-elle réussir à trouver la solution pour conserver son attaque de folie tout en garantissant des efforts défensifs collectifs ? L’avantage de ce cri d’alarme, c’est qu’il intervient au tout début de la saison et pas dans le money-time.