«Nous sommes des vérificateurs aguerris. Nous avons deux moyens de communication : les arrêts que nous rendons à travers nos jugements et les rapports définitifs d’audit que nous faisons. Nous faisons des audits contradictoires. Nous allons sur le terrain pour faire le contrôle sur pièce et sur place.
«Après, nous établissons un rapport provisoire que nous soumettons aux dirigeants de l’entité contrôlée en leur donnant un délai de deux mois pour apporter des réponses sur les observations que nous soulevons. Quand le temps imparti est terminé, nous nous réunissons pour délibérer sur le rapport provisoire et sur les réponses qui sont apportées. Ce qui nous permet d’établir le rapport définitif.
«Nous donnes à toutes les personnes interpellées le temps et la chance de répondre. Quelqu’un qui a quelque chose à dire aurait pu ou dû le faire durant cette période-là et ne pas attendre la sortie du rapport définitif pour porter presse.
«Nous continuons notre travail. Certains dossiers qui relèvent du pénal sont envoyés au ministère de la Justice et sont actuellement aux mains du procureur de la République. Les autres qui relèvent des fautes de gestion sont au niveau de notre chambre de discipline financière, et les convocations sont lancées. Nous avons oublié ce dossier. Nous sommes sur autre chose.»