Ferrari a “récemment reçu une demande de rançon concernant certaines coordonnées de ses clients”, a indiqué le constructeur lundi soir dans un communiqué.
Les hackers ont “eu accès à certaines données relatives à nos clients comme les noms, adresses, adresses e-mail et numéros de téléphone, mais pas aux données bancaires”, a précisé mardi un porte-parole de Ferrari à l’AFP. “A notre connaissance, rien n’a été divulgué sur internet pour l’instant. Nous suivons de très près la situation”, a-t-il ajouté.
“Par principe, Ferrari n’acceptera pas” de verser une rançon, “car le paiement de telles demandes financerait des activités criminelles et permettrait aux acteurs de la menace de perpétuer leurs attaques”, souligne le constructeur. Cette cyberattaque “n’a eu aucun impact sur les opérations de notre entreprise”, assure Ferrari.
Dès réception de la demande de rançon, “nous avons immédiatement lancé une enquête en coopération avec une société de cybersécurité internationale de premier plan” et “informé les autorités compétentes”, ajoute le constructeur.
Le PDG Benedetto Vigna a envoyé une lettre aux clients de la prestigieuse marque au cheval cabré pour les informer de l’incident. Le fabricant a livré au total 13.221 bolides dans le monde l’an dernier, en hausse de 18,5%.