José Mourinho, entraîneur de Fenerbahçe, a répondu avec une ironie cinglante à Mauro Icardi qui le qualifiait de « pleureur » après s’être plaint de décisions arbitres favorables à Galatasaray.
José Mourinho n’a rien perdu de son ton sarcastique. Le manager portugais a été invité, mercredi, à réagir à une récente publication de Mauro Icardi le qualifiant de « pleureur ». L’Argentin rebondissait sur un post ironique de Mourinho saluant le beau parcours de l’équipe portugaise au Mondial de handball en l’illustrant avec la photo d’une main non sifflée d’un joueur de Galatasaray.
Icardi, le meilleur joueur du tous les temps ou une chèvre?
Mercredi à la veille du barrage de Ligue Europa contre Anderlecht (ce jeudi, 18h45), Mourinho a recadré de manière sarcastique l’ancien joueur du PSG en le qualifiant de GOAT, laissant sciemment planer le doute sur le sens de cette expression. En anglais, il s’agit à la fois d’un acronyme du meilleur joueur de tous les temps (greatest of all time) et le mot désignant « une chèvre ». Et comme il est raisonnable de douter qu’Icardi soit dans le premier cas…
« Je suis sûr que je suis un ‘Special One’, pas le ‘Special One' », a-t-il lancé en début de propos. « Avec une carrière de 25 ans, avec 26 titres et pas avec un seul match. Ma carrière ne se définit pas par un seul match. Ma carrière est une carrière de 25 ans. Par rapport aux commentaires et aux publications d’Icardi… Icardi est un GOAT et je refuse de commenter les mots d’un GOAT. Il est trop grand, je ne commente pas. »
Habitué des saillies verbales et des provocations tout au long de sa carrière, José Mourinho n’a pas changé de style depuis sa signature dans le club stambouliote l’été dernier. Il s’en prend très régulièrement à l’arbitrage supposément défavorable à son équipe et bien plus clément avec le grand rival, Galatasaray, leader du championnat avec trois points d’avance sur son équipe et un match en moins. En novembre dernier, il avait ainsi allumé un arbitre responsable du VAR et s’en était pris au football turc dans son ensemble. « On joue contre un système. Et jouer contre un système est la chose la plus difficile », avait-il lancé.