INTERNATIONALE- C’est la première fois que la mort d’un grand nombre de civils est rapportée depuis le début de ce conflit. Télécommunications et routes sont toujours coupées dans cette région où s’affrontent depuis début novembre les forces de défense éthiopiennes du gouvernement fédéral et le Front de libération des peuples du Tigré (TPLF), au pouvoir dans cette province dissidente du nord du pays. Le conflit a déjà fait des centaines de morts.
Le massacre a eu lieu dans la nuit du 9 novembre, dans la ville de Mai-Kadra, dans le sud-ouest du Tigré, selon Amnesty. « De nombreuses personnes, probablement des centaines, ont été poignardées ou tuées à la hache », affirme l’ONG dans un communiqué. L’accès à la zone étant impossible, Amnesty dit avoir notamment travaillé sur la base de témoignages, d’images satellites, mais aussi de photos et vidéos analysées et vérifiées, sur lesquelles on peut voir un nombre important de « corps éparpillés dans la ville » ou « transportés sur des brancards » LIRE LA SUITE