Emmanuel Macron préside le premier Conseil des ministres du gouvernement Bayrou ce vendredi

Emmanuel Macron préside ce vendredi le premier Conseil des ministres du gouvernement Bayrou. Une occasion de revenir sur le plan «Mayotte debout», permettant de mettre en place la reconstruction de l’île, ravagée par le cyclone Chido, qui sera lui présenté ultérieurement. 
 
Connu depuis le 23 décembre, l’heure est au premier rassemblement pour le gouvernement de François Bayrou. Ce vendredi, à 10h, Emmanuel Macron préside, depuis l’Élysée, le premier Conseil des ministres de l’année 2025, mais aussi du nouvel exécutif. 
 
A l’occasion de cette réunion, le plan «Mayotte debout», visant à aider à reconstruire l’île, ravagée le 14 décembre dernier par le cyclone Chido, ne devrait pas être abordé. Lors de son déplacement à Mayotte ce lundi, le Premier ministre a pourtant dévoilé une série de mesures destinées au redressement de l’île.
 
Malgré ce décalage, le gouvernement entend bien présenter la «loi d’urgence», annoncée par le chef de l’État le 19 décembre, au Parlement dans un délai de quinze jours.
 
Une première réunion avant le 14 janvier 
 
Nommé le vendredi 13 décembre dernier François Bayrou a commencé à dévoiler sa feuille de route à Matignon. Le 14 janvier prochain, le Premier ministre prononcera sa déclaration de politique générale devant le Parlement.
 
Ce discours est un moment important pour le plus vieux Premier ministre de la V? République. En effet, il va permettre de détailler aux députés, et aux sénateurs, les différentes politiques et réformes que le gouvernement souhaite défendre. 
 
Devenue une habitude sous la V? République, la déclaration de politique générale n’est pourtant pas une obligation constitutionnelle. Le Premier ministre n’est ainsi pas forcé de s’y soumettre, mais il s’agit ici d’une tradition républicaine. 
 
 
A l’issue de cette prise de parole, François Bayrou a déjà fait savoir qu’il ne se soumettrait pas au traditionnel «vote de confiance» des parlementaires. Les élus de La France insoumise ont ainsi indiqué qu’ils déposeraient immédiatement une motion de censure. 
 
Celle-ci devrait être étudiée le 16 ou le 17 janvier. Si François Bayrou est déjà sur un siège éjectable, seule l’addition des voix des élus de gauche appartenant au Nouveau Front populaire et du Rassemblement national pourront faire tomber son gouvernement. A l’heure actuelle, le groupe présidé par Marine Le Pen ne semble pas enclin à censurer le nouveau locataire de Matignon.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *