La Commission politique du Dialogue national, qui n’a pas encore trouvé un consensus sur la question du cumul des fonctions de Chef d’État et Chef de parti, a pris conscience d’un éventuel report des locales dont l’échéance a été fixée au 28 mars 2021.
Elle a ainsi plaidé pour l’accélération de la procédure de l’audit du fichier et du processus électoral, informe le Soleil. La société civile a fait part de ses craintes par rapport au flou qui, à son avis, est en passe d’entourer la question du report des locales initialement prévues en décembre 2019 avant d’être reportées en mars 2021. Lors de leurs interventions, des membres de la société civile ont demandé à l’État de prendre ses responsabilités. Ils ont également souligné qu’il y a des risques de s’attendre à un couplage des législatives et des locales ; ce qui n’est pas souhaitable à leurs yeux.
Certains n’ont pas hésité à imputer la responsabilité à l’Administration en charge d’établir un chronogramme d’action bien clair, mais celle-ci n’a pas manqué de rappeler son incapacité à définir un agenda sans l’audit du fichier et du processus électoral, condition nécessaire pour fixer une date précise pour la tenue des prochaines joutes électorales. Sur ce point, l’idée a été formulée de diligenter le lancement d’appel d’offres dans la mesure où le courrier ayant trait aux Termes de référence (Tdr) pour le choix des consultants a été transmis au Président de la République. Pour que les choses puissent aller vite, ils ont donc retenu de faire le suivi sur son état d’avancement. Toujours est-il que, pour la majorité présidentielle, un schéma d’un autre report est loin d’être envisageable et que les dispositions seront prises, afin que l’échéance du 28 mars soit respectée.
GMS / Politique