Donald Trump veut conditionner l’aide militaire à l’Ukraine à l’ouverture de pourparlers avec la Russie

Donald Trump n’a eu de cesse de le répéter durant la campagne électorale : Lui, élu président, il mettra fin en 24 heures à la guerre en Ukraine. Selon lui, s’il avait été à la Maison Blanche en 2022, la guerre n’aurait jamais débuté.
 
Cette opinion est partagée par Keith Kellogg, le général à la retraite choisi par Donald Trump comme envoyé spécial pour l’Ukraine et la Russie. Depuis des mois, cet ancien général trois étoiles peaufine un document avec un ancien analyste de la CIA, Fred Fleitz. Dans une note publiée en avril, ils ont présenté leurs idées : « Toute future aide militaire américaine exigera de l’Ukraine qu’elle participe à des pourparlers de paix avec la Russie », a-t-il préconisé. Washington menacerait donc de couper l’aide militaire à Kiev  si les Ukrainiens refusent de discuter.
 

« Reporter l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan pour une période prolongée »

Le message est le même en direction de Moscou : si la Russie ne veut pas négocier alors, au contraire, les États-Unis augmenteront leur soutien à l’Ukraine. Washington se montre ferme. Kiev devra également revoir ses ambitions et accepter de perdre des territoires actuellement occupés par la Russie. Le document appelle également à « reporter l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan pour une période prolongée » afin de « convaincre » le président russe Vladimir « Poutine de participer aux pourparlers de paix ».

 

« Notre inquiétude est que cela se transforme en une guerre d’usure qui va tuer toute une génération de jeunes hommes », expliquait Fred Fleitz à Reuters en juin dernier. Cela avant de préciser qu’une paix durable en Ukraine nécessiterait des garanties de sécurité supplémentaires, notamment « d’armer l’Ukraine jusqu’aux dents ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *